Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Loto Édition
1 septembre 2024

Le Club des Salopards

Je poursuis ma découverte des auteurs anglo-saxons méconnus de la littérature populaire du début du siècle dernier et de la fin du précédent.

Aujourd'hui, je pars à la rencontre de Percival Christopher Wren (1875-1941), un écrivain britannique, principalement connu pour son roman sur la Légion, « Beau Geste », paru en 1924 et adapté plusieurs fois au cinéma ou à la télévision dont, notamment, en 1939 avec Gary Cooper dans le rôle principal.

Percival Christopher Wren a beaucoup écrit sur la Légion, probablement inspiré par ce qu'il vécut en tant que légionnaire.

Le titre du jour « Le Club des Salopards », qui regroupe en fait deux récits (parmi d'autres, mais je ne sais combien, car je n'ai pas trouvé l'info) autour de ce fameux club, qui furent publiés dans le magazine « The American Mercury » en 1943 et 1944.

Ils furent traduits en publiés en France dans le « Mystère Magazine » de 1949...

LE CLUB DES SALOPARDS

Des légionnaires, le soir, autour du feu, racontent leurs pires méfaits.

Celui qui a commis l’acte le plus sombre a le privilège d’intégrer « Le Club des Salopards »…

Des Légionnaires assiégés ont formé une association occulte nommée « Le Club des Salopards ». Pour l'intégrer, les Légionnaires, un à un, content leur pire crime et si celui-ci est suffisamment abject, alors, ils deviennent membres du fameux Club...

Percival Christopher Wren utilise la Légion et le principe des histoires au coin du feu pour proposer une série de récits criminels...

Le procédé est astucieux puisqu'il lui permet de livrer des histoires de genres et de tailles différents puisque chacun sera fonction de la confession de tel ou tel Légionnaire.

Dans le titre en question reprenant l'intitulé du Club, deux de ces récits sont regroupés.

Le premier légionnaire raconte son " crime parfait ", un crime de jalousie et de vengeance, dont la perfection est indiscutable pour une raison livrée à la fin du récit.

Le second légionnaire, un Polonais, prend plus de temps pour conter la raison pour laquelle il a terminé sur l'échafaud et celle pour laquelle il peut être encore là parmi ses confrères.

Accordons-nous pour dire que, si le procédé est astucieux, le résultat des différents récits est, de fait, inégal tant dans le genre de crime abordé, que la taille du récit et même de la qualité littéraire de celui-ci.

Il faut également avouer que le récit du polonais s'avère bien plus intéressant, plus malin et, surtout, plus méritoire de l'entrée dans le « Club des Salopards ».

Pour autant, même si ces textes ne révolutionnent pas la littérature populaire, il est fort dommage que je n'aie pas trouvé trace des autres épisodes qu'il aurait été plaisant de lire.

Il est d'ailleurs étrange que je n'aie pas même trouvé une évocation de ces récits, que ce soit dans la biographie de l'auteur ou en cherchant avec le nom des personnages.

Bien évidemment, le titre français de la série n'est pas celui de l'originale, mais même en reprenant les différents titres cités ici ou là de PPercival Christopher Wren, je n'en trouve aucun qui pourrait correspondre, de près ou de loin, si ce n'est « Tales of the Foreign Legion », mais le résumé que j'en ai trouvé ne semble pas correspondre.

Au final, deux récits qui donnent un aperçu de la plume de Percival Christopher Wren et qui se lisent sans déplaisir aucun, ce qui est déjà pas mal.

Publicité
Commentaires
Loto Édition
Publicité
Loto Édition
  • Parce que l'édition est une véritable loterie dans laquelle il y a beaucoup d'appelés et très peu d'élus, il est grand temps que quelqu'un mette sa plume dans la fourmilière afin de faire connaître aux lecteurs la cruauté du milieu du livre !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Archives
Pages
Publicité