L'auto tragique de Bagatelle
Je poursuis ma découverte de la collection éphémère « La Silhouette », une collection de 11 fascicules de 32 pages publiés en 1945 aux éditions André Bonne.
Pour rappel, cette collection policière n'avait, à l'origine, aucun intitulé et on la surnomme la collection « La silhouette » à cause du fait qu'une silhouette apparaît sur les couvertures.
Bien que collection policière, le premier titre, lui était un récit d'aventures, « Étonnantes aventures au Grand Nord » et le titre du jour, « L'auto tragique de Bagatelle », signé Jean-Jacques Eller, est le deuxième titre, publié également en 1945.
Comme pour Henry Maxence, auteur du premier titre, on ne sait pas grand-chose, voire on ne sait rien sur Jean-Jacques Eller.
L’AUTO TRAGIQUE DE BAGATELLE
L’inspecteur Mégalas est chargé d’enquêter sur un accident de voiture.
Le véhicule s’est encastré dans un arbre et le chauffeur est mort sur le coup.
Mais, très vite, le policier soupçonne un crime et l’élégante écharpe de fourrure trouvée dans l’habitacle ne fait que confirmer ses doutes.
Mégalas va alors remonter la piste de la pièce ornementale dans l’espoir d’identifier l’assassin…
L’inspecteur Mégalas est chargé d’enquêter sur un accident de voiture.
Le véhicule s’est encastré dans un arbre, le chauffeur est mort sur le coup.
Mais, très vite, le policier soupçonne un crime et l’élégante écharpe de fourrure trouvée dans l’habitacle ne fait que confirmer ses doutes.
Mégalas va alors remonter la piste de la pièce ornementale dans l’espoir d’identifier l’assassin…
L'inspecteur Mégalas est chargé d'enquêter sur un accident de voiture qui ressemble fortement à un crime. Une écharpe en fourrure retrouvée dans le véhicule va permettre au policier de remonter la piste jusqu'à l'assassin...
Je ne sais vraiment pas quoi dire sur ce récit de 9 900 mots.
J'ai été frappé par certaines phrases (nombreuses) dont la construction me semblait, au mieux, hasardeuse, au pire, parfois incompréhensible.
Ceci dit, l'intrigue est à la hauteur du style : un peu chaotique. Cette histoire d'écharpe offerte, volée puis revolée, puis... j'ai eu bien du mal à comprendre réellement ce qui s'était passé (d'ailleurs je n'y ai pas réussi) et encore moins à savoir comment l'inspecteur Mégalas avait démêlé l'écheveau pour en arriver à l'assassin.
Tout ceci est-il dû à un raté de la correction, ou à de multiples coupes mal pour ne pas dépasser une certaine taille (il y avait encore de la marge) ? Je ne sais pas.
Toujours est-il que je suis resté totalement dubitatif face à ma lecture, ne sachant pas si mon impression était justifiée par un texte qui n'était pas à la hauteur où si c'était moi qui n'avais pas réussi à rentrer dedans ?
Comme l'épisode suivant est du même auteur avec le même inspecteur Mégalas, je pense que sa lecture m'éclairera plus précisément.
En attendant, je serai tenté de dire qu'au final, « L'auto tragique de Bagatelle » est un récit mal maîtrisé, tant au niveau de la plume que de l'intrigue.