Tout le monde en parle...
... Bon, pas encore tout le monde, mais c'est un bon début.
Après notre passage dans le « 19/20 de France 3 Région » à propos de la Sant Jordi de Perpignan 2014 (dont je vous parlais dans un article précédent), voilà qu'OXYMORON Éditions et son équipe est de nouveau mis à l'honneur par pas moins de trois médias différents :
1) Petit encart pour la sortie de « Wan & Ted - Main Basse sur le Castillet » dans le magazine électronique « Le Petit Agenda » du mois de mai 2014 en haut de la page 41.
Merci à eux.
2) Un grand article pour la sortie, également, de « Wan & Ted - Main Basse sur le Castillet » sur le site « L'Ouillade », site référence de l'information des Pyrénées-Orientales.
Merci à eux pour cette vitrine.
3) Une pleine page sur notre maison d'édition (je dis « notre », car elle n'existerait pas sans le travail de Canelle) « OXYMORON Éditions » dans le récent quotidien papier « L'écho du Roussillon », un journal encore jeune, mais déjà dynamique et qui, pour un prix modique de 50 centimes d'euro, propose de rajeunir le monde du journal papier grâce à une équipe de jeunes journalistes.
Dans le même numéro du samedi 3 mai 2014, pas moins de trois articles sur le monde du livre (un article sur l'éditeur TDO, un sur le dernier livre du journaliste Bernard Thomasson et un sur notre maison d'édition).
Je vous avais dit avoir déjà discuté avec une journaliste lors de la Sant Jordi au Centre Del Mon ainsi qu'au quai Vauban de Perpignan, l'interview s'est déroulé vendredi 2 mai pour une parution le lendemain.
J'aimerais apporter quelques rectifications sur l'article, des détails, mais l'enfer est pavé de détails. Rien d'important, donc, et des informations que j'ai voulu faire passer, mais qui ont été mal interprétées, je vous livre donc un rectificatif rapide :
En 2010, le catalan d’adoption Didier Domèce fonde sa propre maison d’édition, Oxymoron Éditions, pour diffuser ses livres. Derrière cette initiative, une volonté de publier en complète autonomie. Depuis, sa collection s’est étoffée, atteignant les neuf ouvrages.
« Je voulais mener mon histoire de A à Z, de l’écriture à la publication ». En octobre 2010, fort d’une mauvaise expérience avec une maison d’édition normande (de Haute-Normandie, en fait, je me suis trompé), Didier Domèce décide de créer à Pia sa propre société, Oxymoron Éditions. « Je peux sortir mes ouvrages sous le format qui me plait, avec des pages plus aérées par exemple. (Effectivement, tous mes ouvrages comportent une mise en page plus aérée que de coutume pour augmenter le plaisir de lecture) » De plus, les éditeurs sont « de plus en plus frileux, notamment avec les auteurs peu connus. » L’écrivain publie alors le premier opus de ce qui deviendra quatre ans plus tard une saga policière de cinq tomes, Wan & Ted. « Avec ces romans, je souhaite réconcilier ceux qui n’aiment pas cette surenchère de sang dans les livres américains. (Je parlerais plus de “Thriller à la sauce américaine” qui a contaminé même les auteurs français comme J.C. Grangé, F. Thilliez, C. Ferey... qui usent d'une surenchère de crimes sanglants, de tueurs sadiques, de flics alcooliques et suicidaires) » Lui préfère opter pour des personnages « normaux », qui ne correspondent pas au cliché du policier alcoolique. Les protagonistes parlent en alexandrin (une petite incompréhension, c'est uniquement Buzz, l'ordinateur surpuissant, qui ne dialogue qu'en alexandrin, le reste des personnages usent d'un langage plus classique), la narration se fait au présent (et à la troisième personne du singulier). « J’étais désireux de proposer autre chose, j’affectionne ce décalage », explique Didier Domèce, qui a choisi « Kamash » comme nom d’artiste.
Détectives d’antan (Antan)
En parallèle de cette saga, Didier Domèce vient de lancer une nouvelle collection, Détectives d’antan, toujours basée sur le policier. Mais cette fois-ci, sur l’origine du roman policier français. Une idée qui lui est venue en lisant les textes d’un auteur français, dans lequel il retrouvait aisément les caractéristiques du Sherlock Holmes de Conan Doyle. « Les ressemblances étaient trop troublantes pour être de simples coïncidences », explique-t-il avant d’ajouter que « Conan Doyle a certainement lu cet ouvrage publié une dizaine d’années plus tôt. » Le but est donc de mettre en valeur les écrivains oubliés (les écrivains ne sont pas forcément oubliés, mais les romans, eux, ne sont pas forcément les plus connus), qui ont pourtant « influencé les plus grands. »
En l’espace de quatre ans, Oxymoron Éditions a ainsi publié neuf livres. Tous du même auteur (9 livres, oui, mais de 5 auteurs différents). « Je voulais me développer, mais, pour l’instant, je n’ai pas reçu de script qui puisse être publié (c'est un petit raccourci. En fait, j'ai reçu des tapuscrits qui méritaient d'être publiés, mais de la part d'auteurs qui n'étaient pas de la région et qui n'auraient donc pas pu défendre leurs ouvrages sur les stands et vu que je ne passe pas par un diffuseur papier, ces auteurs auraient fini par être frustrés et donc je leur ai conseillé de chercher un plus grand éditeur ou un éditeur proche de chez eux. Quand on écrit un roman, on met beaucoup de soit, beaucoup de temps et de sueur et l'on mérite de pouvoir défendre son ouvrage au mieux possible). » Pour l’instant, Didier Domèce ne peut pas vivre de son activité. « Tout ce que je gagne, je le réinvestis dans la maquette ou l’ouverture du fichier numérique. Tout cela, je le fais moi-même (je le reverse surtout dans la poche de mon imprimeur, car, pour le reste, effectivement, nous faisons tout de nos petites mains, le texte, la maquette et les fichiers numériques sont créés par mes soins et ma Canelle s'investit dans la mise en page, la correction et la vérification des épreuves). » Car en bonus, à la fin de chaque livre, ce passionné d’électronique (Heuu, pas passionné, j'ai précisé que j'avais une formation en électronique, et je me suis retenu de préciser que j'étais une piche en la matière, mais que, grâce à mon goût des mathématiques et un peu de chance, j'ai réussi à sortir second de la promotion de la Région Languedoc-Roussillon à mon BTS), propose une version DVD (petite incompréhension également. Ne vous attendez pas à trouver un DVD dans mes livres. J'ai juste précisé que, pour la saga « Wan & Ted » j'avais voulu conférer au livre un côté DVD en rajoutant en fin d'ouvrages des Bonus comme des scènes coupées au montage ou autres). Ses seuls frais extérieurs sont l’impression des livres, édités en petite quantité (c'est surtout vrai pour les livres de la collection « Détectives d'Antan », car je voulais d'abord testé quelques exemplaires auprès du public sur les stands voir si ces ouvrages pouvaient attirer le lecteur).
Merci aux deux journalistes de « L'écho du Roussillon » pour ce bel article.
Voilà pour l'instant, en espérant que d'autres médias s'intéresseront à nos livres et vous donneront envie de les lire.