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Loto Édition
31 août 2014

La patience du diable

835166J'ai découvert Maxime Chattam à travers l'un de ses derniers romans, « La Conjuration Primitive ». Autant dire que cette découverte avait été une très agréable surprise puisque je considère ce roman comme l'un des meilleurs « thrillers » que j'ai lus.

Aussi, il me tardait de lire son roman suivant, « La patience du diable » qui s'il n'est pas la suite de « La Conjuration Primitive » en reprend tout de même certains personnages (en fait, ceux qui ont survécu à la précédente aventure ».

La patience du diable : Le Mal peut-il contaminer ceux qui le traquent ? Un go-fast pris en flag qui transporte bien pire que de la drogue ? Deux ados qui tirent sur les passagers d'un TGV lancé à pleine vitesse ? Des gens ordinaires découverts morts de terreur. Le Diable mène le bal, le monde est devenu fou. Lieutenant à la Section de Recherche de Paris, Ludivine Vancker comprend bientôt qu'un fil sanglant relie ces faits divers. Rien ne pourra l'empêcher de remonter la piste à sa source. Aux racines de la peur. Après La Conjuration primitive, Maxime Chattam, dans ce thriller d'une maîtrise glaçante, sème plus que jamais le doute.

Ludivine Vancker et son coéquipier le grand black Segnon, tous deux survivants du précédent roman, vont de nouveau avoir affaire à une avalanche de violence et de sang à se demander, une nouvelle fois, si le diable lui-même n'est pas à l'origine de cette pandémie.

AVT_Maxime-Chattam_616Deux ados qui massacrent les passagers d'un TGV, un homme qui déverse de l'acide sur les clients d'un centre commercial, un autre qui extermine les clients d'un restaurant... les exemples de violences pures se multiplient et Ludivine Vancker sent que cela est relié à un trafic de peaux humaines mis à jour par l'arrestation d'un véhicule rapide transportant, habituellement de la drogue.

En remontant l'origine de ce trafic, elle plonge dans les méandres de la folie et de la violence orchestrés par le Diable lui-même ou, tout du moins, une personne se prenant pour lui.

Le personnage de Vancker devient le héros de ce nouveau roman de Maxime Chattam et n'échappe pas aux stéréotypes du flic dur à cuire, au bout du rouleau, qui ne vit que pour son métier et qui, le soir, plonge dans l'alcool ou le sexe. La seule différence réside alors dans le fait que ce flic est une femme.

Pour ce qui est de l'histoire elle-même, le début ressemble beaucoup à celui de « La conjuration primitive » avec cet enchaînement de meurtres gratuits et la fin est loin d'être d'une grande originalité.

Bien sûr, on sait que le thème favori de l'auteur est « Le Mal », mais là, la ressemblance est forte, trop forte.

Cela n'empêche pourtant pas le roman d'être très agréable à lire ni le fait que l'on désire connaitre la fin, mais j'ai moins accroché à l'enquête qu'à la précédente d'autant que la fin est assez prévisible et bien moins rythmée que celle de « La conjuration primitive ».

Au final, même si le talent de Maxime Chattam n'est pas remis en cause, on sent qu'il tourne un peu en rond avec ce roman et qu'il est bien moins inspiré que précédemment, la faute à des personnages un peu moins forts (le personnage le plus intéressant étant mort prématurément dans « La conjuration primitive »), à une histoire qui ressemble beaucoup, dans son début, à la précédente et à une fin bien en deçà, en terme d'innovation, de rythme et de surprise que celle du roman dont celui-ci, fait suite.

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