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Loto Édition
15 mars 2015

Le sang du bourreau

9782702439302-G« Le sang du bourreau » est le premier opus d'une série de romans écrits par Danielle THIERY et ayant pour personnage principal le Commissaire Edwige Marion.

Je ne m'attarderai pas très longtemps sur ce roman pour la bonne raison que j'ai arrêté ma lecture à la moitié du livre.

Le roman débute par un crime, ce qui n'a rien d'extraordinaire pour un roman policier. Le meurtre d'une femme par un homme beau et schizo déguisé en femme. Rien de bien original, dès le début, et on a l'impression d'être dans du « déjà vu ».

Le Commissaire chargé de l'enquête est Edwige Marion, une belle et charmante femme qui sort avec un beau journaliste et qui a pour partenaire un beau et jeune policier. Tant de beauté dès les premières pages, voilà qui lasse très rapidement.

À partir de là, je demanderai aux personnes ayant l'intention de lire ce roman de ne pas aller plus loin dans ma chronique, car je vais faire des révélations sur l'histoire.

Très rapidement, le lecteur est mis sur la piste du tueur, et dès le premier tiers du livre, le doute n'est plus permis, le tueur est le journaliste, l'amoureux de la flic.

Mais non, car, bien sûr, tout cela ne serait que trop facile et Edwige Marion ne peut pas aimer un tueur.

Du coup, dès la moitié du livre, tu te dis : « Oh, non, l'auteur n'a pas osé utiliser un twist déjà maintes fois usité ? Celui du jumeau maléfique ? »

Puis, après quelques pages, le doute n'est plus permis. Du coup, j'en profite pour arrêter une lecture qui n'était déjà pas très agréable avant d'avoir deviné la fin de l'histoire.

Au final, avec un style et des personnages qui n'étaient déjà pas très prenants, Danielle Thiery flingue son intrigue en utilisant le procédé le plus usité du genre pour faire croire à la culpabilité d'une personne sans que ce soit réellement elle la coupable : le jumeau !

D'autres avant elle avaient tenté le coup, notamment Jean-Christophe Grangé dans « Les rivières pourpres ». Mais là où Grangé est pardonné grâce à des personnages attachants et originaux et un roman maitrisé, narrativement et stylistiquement, pendant 98 % du temps (les 2 % qui restent étant la fameuse révélation), Danielle Thiery n'obtient pas ma mansuétude à cause d'un ouvrage déjà bien fade au départ.

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  • Parce que l'édition est une véritable loterie dans laquelle il y a beaucoup d'appelés et très peu d'élus, il est grand temps que quelqu'un mette sa plume dans la fourmilière afin de faire connaître aux lecteurs la cruauté du milieu du livre !
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