Jaipur
« Jaipur » est un petit jeu, à deux, créé par Sébastien Pauchon.
Chaque joueur représente un vendeur dont le but est de se faire remarquer de Maharadja. Pour ce faire, vous devez remporter par deux fois la médaille du meilleur vendeur.
Le matériel se compose de cartes de sept genres de marchandises (cuirs, épices, tissus, argents, ors, diamants et chameaux) et de jetons représentant ces mêmes marchandises (plus la médaille du meilleur vendeur).
Au départ, chaque joueur reçoit cinq cartes, trois cartes chameaux et deux autres cartes sont retournés entre les joueurs, les jetons sont regroupés par marchandises et classés dans l’ordre décroissant des chiffres indiqués dessus.
À son tour, le joueur aura deux choix, échanger des marchandises ou vendre des marchandises. Si vous prenez des chameaux, qui vous serviront de monnaie d’échange par la suite, vous les remplacez dans la file par des cartes de la pioche. Si vous prenez une carte d’une autre marchandise, vous la remplacez par une carte de la pioche. Si vous voulez plus d’une carte de marchandises (autres que des chameaux), alors, vous devez les remplacer par des cartes de votre main (d’où l’intérêt de posséder des chameaux).
Pour vendre des marchandises, il vous faut posséder au moins deux cartes de la même marchandise. Vous récoltez alors un jeton de cette marchandise d’une valeur qui augmente avec le nombre de marchandise vendue. Le but, vendre un maximum de marchandises en même temps pour gagner plus de points.
À la fin de la manche, le vendeur ayant le plus de chameaux en sa possession gagne un peu d’argent et celui qui possède le plus d’argent gagne la médaille du meilleur vendeur. Celui qui remporte deux fois cette médaille est déclaré vainqueur.
Un jeu à deux plutôt agréable où, si le hasard à sa place, n’est pas pour autant dénué de stratégie. Effectivement, si vous prenez plusieurs chameaux, en les remplaçant, vous risquez de proposer à votre adversaire des marchandises intéressantes (sachant que les diamants ont plus de valeur que l’or qui a plus de valeur que l’argent qui a plus de valeur que les tissus... que les épices... que les cuirs). Mais, s’il est, bien sûr, plus intéressant de prendre des bijoux que des cuirs, vendre d’un coup 5 marchandises (même s’il s’agit de cuirs) peut rapporter gros. De plus, on peut parfois décider de prendre une marchandise qui ne nous intéresse pas forcément, juste pour empêcher l’adversaire d’en profiter.
Au final, un petit jeu bien sympathique qui demande un peu de chance et un peu de stratégie et qui se met en place très rapidement. Les parties sont relativement rapides et les règles assez vite maîtrisées.