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Loto Édition
18 janvier 2018

Boss Monster

Boss_Monster_mockup

Je ne vous apprendrais rien en vous disant qu’il y a jeu et jeu... et encore jeu... et puis jeu... de ballon, de cartes, de société, de dés, de fléchettes, de ceci, de cela.

Parfois, il y a des jeux qui relient différents types de jeux. Il est un peu à la mode, désormais, de créer des jeux de société qui font penser à d’autres jeux qui ne sont pas de société. Ainsi, on peut désormais jouer à un « escape game » sans se déplacer dans un lieu spécifique organisé pour enfermer une équipe de joueurs dont le but va être de s’échapper de ladite pièce.

On pourrait parler des « murders party » et autres jeux détournés.

Mais, le sujet d’aujourd’hui est de lier le jeu d’arcade, le jeu de cartes et le jeu de société.

Si vous aimez les jeux de société, si vous adorez les jeux de cartes et si vous êtes un inconditionnel des jeux d’arcades, notamment des jeux à défilement horizontal (side-scrolling) des années 80 (Mario Bros, Donkey Kong...), alors, « Boss Monster » est fait pour vous.

Car, Boss Monster est un jeu de société composé uniquement de cartes à la gloire des jeux d’arcades pixellisés de notre enfance (pour les plus de 40 ans).

Boss Monster se joue de deux à quatre joueurs. Le but du jeu est de construire un donjon afin de recevoir des héros que l’on tentera de tuer en leur faisant traverser les pièces pièges constituant notre édifice.

Boss Monster ne se compose que de cartes, comme je l’ai déjà dis, mais de différentes cartes. Il y a des cartes « Boss », des cartes « pièce », des cartes « sortilège », des cartes « héros » et des cartes « héros épique ».

Au début de la partie, on retire des cartes héros en fonction du nombre de joueurs et l’on distribue 5 cartes pièce et deux cartes sortilège à chacun. Chaque joueur recevra également une carte Boss qui le représentera. Chaque Boss possède des points d’expérience différents et c’est le plus expérimenté qui commencera la partie.

Au préalable, chacun posera à gauche de sa carte Boss la première pièce de son donjon.

On pioche autant de cartes Héro que de joueurs, on les retourne et les place au milieu. Chaque héros, tout comme chaque Boss ou chaque pièce, possède un ou plusieurs items particuliers (Clerc, Mage, Guerrier, Voleur...).

Le joueur qui aura le plus grand nombre du même item dans son donjon (celui du Boss compris) attirera le ou les héros qui posséderont cet item. Si deux joueurs possèdent le même nombre de l’item, alors, le héros restera au village pour ce tour.

Cette information n’est pas sans importance puisque c’est en fonction de si l’on veut attirer le héros pour le tuer, ou l’éviter si notre donjon n’est pas assez puissant pour l’éliminer, que l’on va construire ou modifier son donjon.

Sachant donc les héros qui sont au village, chaque joueur pioche une carte pièce puis pose, retournée, une pièce dans son donjon. Cette pièce peut s’ajouter à la précédente ou, le cas échéant, en fonction des possibilités, peut se construire sur une pièce déjà présente (soit pour la renforcer, soit pour modifier l’item de la pièce, soit parce que votre donjon possède déjà les cinq pièces autorisées).

Les joueurs retournent leurs cartes et activent ou non une action décrite sur ladite carte (les cartes permettent de faire certaines actions à la construction, au passage du héros, ou à sa mort). Le joueur le plus expérimenté commence.

Chacun peut jouer des cartes sortilèges qui s’exécuteront, selon la carte, à la construction, ou durant la phase d’aventure (l’extermination des héros).

Une fois que les cartes et leurs actions sont jouées, il est temps d’attirer les héros dans son donjon.

Quand on a déterminé quel héros ira dans quel donjon, toujours dans l’ordre décroissant d’expérience, chaque joueur fera traverser son donjon aux héros qu’il aura attiré chez lui.

Chaque héros possède des points de vies, chaque pièce inflige des points de dégâts. En partant de la plus à gauche, le héros va traverser les pièces et perdre des points de vie. S’il lui reste des points de vie en sortant du donjon, alors, il reste en vie et inflige un dégât au Boss (ou deux si c’est un héros épique). S’il meurt dans le donjon, il rejoint le cimetière du donjon et apporte une âme au Boss (ou deux si c’est un héros épique).

Quand un Boss possède 10 âmes, il gagne (sauf si plusieurs Boss arrivent au même nombre d’âmes supérieur ou égal à 10 à la fin du même tour, alors, le Boss le moins expérimenté gagne). Si un Boss se voit infliger un cinquième dégât, alors, il meurt et est éliminé à la fin du tour.

Certaines pièces ne peuvent se construire que sur une autre pièce possédant un même item, d’autres, peuvent se construire où l’on veut. Quand on construit la cinquième pièce de son Donjon, le Boss augmente de niveau et active une action décrite sur sa carte. Enfin, des sortilèges sont là pour désactiver des pièges de l’adversaire, augmenter la puissance d’une de ses pièces ou provoquer d’autres actions qui peuvent vous aider ou déranger les adversaires.

C’est donc à la fois un jeu tactique, un jeu interactif et presque un jeu d’ambiance qui nous est proposé à travers « Boss Monster ».

Les règles écrites manquent un peu de précision, mais, une fois assimilées, après une première partie à tâtonner, alors, le jeu prend toute son ampleur.

Le jeu est intelligemment mis en place pour remplir, avec uniquement des cartes, les offices d’un réel jeu de société puisque certaines cartes servent, en quelque sorte, de plateau de jeu en simulant un donjon.

Si l’ambiance, tant dans l’esprit, dans le jeu que dans l’iconographie, des jeux d’arcades d’antan est bien respectée, « Boss Monster » se veut également jouable avec plaisir par ceux et celles qui n’ont pas connu les jeux de défilement horizontal puisqu’il s’agit également d’un jeu assez tactique et d’un jeu interactif.

Le jeu est sorti assez récemment en version française, mais, depuis, s’est vu enrichi d’une seconde version et de deux extensions (dont une pour jouer à 5 et à 6).

Au final, pour un simple jeu de cartes, Boss Monster se révèle être un très bon jeu de société pour peu que l’on maîtrise un peu les règles et que l’on n’hésite pas à jouer tactiquement et à gêner les adversaires grâce à des sortilèges.

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