Venin sous enveloppe
33e enquête du commissaire Odilon Quentin de Charles Richebourg.
Venin sous enveloppe : Un corbeau lâche son fiel sous forme de missives dans l’entourage des employés d’une grosse firme parisienne. En soit, l’affaire n’aurait pas de quoi séduire le commissaire Odilon Quentin, mais le suicide d’une jeune dactylo dû au harcèlement épistolaire enrage le gros policier qui va lancer toutes ses forces et ses hommes à la recherche de la personne qui sème son « venin sous enveloppe »…
Peut-il y avoir assassin sans crime ? La question pourrait se poser puisque le Commissaire Odilon Quentin s’est juré de faire tomber le corbeau qui a poussé au suicide une jeune dactylo influençable. Des dactylos, une concierge, toutes travaillent pour la même firme, ce qui ne laisse aucun doute que le ou la responsable navigue dans cette entreprise.
Une fois encore, Odilon Quentin va manœuvrer depuis son bureau, interroger, noter, réfléchir, conclure. Les tâches de terrain seront destinées à ses hommes.
Il n’y a pas de petits crimes pour le commissaire Odilon Quentin et même un « corbeau » peut être mis en cage, surtout quand son agressivité provoque le suicide d’une jeune femme un peu fragile.
Une enquête qui n’est pas des plus haletantes, mais qui, grâce à la plume de l’auteur et à la sympathie qui émane du personnage principal, offre un bon moment de lecture.
Au final, pas le meilleur épisode de la série, mais le plaisir est toujours là grâce à l’aspect très « humain » des protagonistes, à une plume maîtrisée et à un personnage attachant et sympathique.