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Loto Édition
9 décembre 2018

L'assassinat de la mère Cibiche

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9e épisode de la série « Les enquêtes du Professeur » initialement éditée au sein de la collection « L’Indice » des éditions Monégasques.

L’épisode n’est pas signé, mais l’on peut penser que l’auteur en est le même que celui du titre « Meurtre à Baumugnes » et, probablement, René Byzance qui signe quelques-uns des titres de la série.

Gonzague Gaveau, policier de profession, est surnommé « Le Professeur » de par son intelligence et le fait qu’il ait fait la Sorbonne.

René Byzance est un auteur... dont j’aimerais vous en dire plus, mais j’en suis incapable.

L’assassinat de la mère Cibiche :

L’inspecteur Gonzague Gaveau, surnommé « Le Professeur » est chargé d’une enquête si simple qu’elle désintéresse tout le monde : le meurtre de la « Mère Cibiche », une clocharde, dont on a retrouvé le probable meurtrier en train de dessouler non loin du corps.

Mais le policier ne tarde pas à remarquer des incohérences, tant chez la victime que chez le suspect et va s’adjoindre l’aide du chien de la défunte pour résoudre une enquête bien plus complexe et importante qu’il n’y paraît…

La série de « Les enquêtes du Professeur » nous propose de très courts romans, moins de 9 000 mots (16 pages bien remplies de petits caractères) dont on sait à l’avance, de par leurs tailles, que l’intrigue ne sera pas le principal atout.

Mais, depuis le temps, je suis habitué à ce format et ceux qui lisent mes chroniques également, et c’est un format que j’affectionne tout particulièrement du fait qu’il se fait très rare à l’heure actuelle (je rappelle que je parle toujours de roman, quelle que soit la taille, et non de nouvelle) et qu’il remplit un office autre que celui des romans classiques, c’est-à-dire : pouvoir se lire d’un trait même si on n’a pas plusieurs heures devant soi à consacrer à sa lecture.

Il n’est pas donc pas aisé, en tant qu’auteur, de performer au sein de ce format puisqu’il faut parvenir à être concis tout en proposant des personnages intéressants et des intrigues, même légères, qui tiennent la route.

Assez rares ont été les auteurs qui sont parvenus à exceller dans ce domaine (citons Charles Richebourg et sa série « Odilon Quentin », René Thomas et sa série « Inspecteur Lémoz » par exemple)

René Byzance ou quelque soit le ou les auteurs se cachant sous les titres de la série, sans rivaliser avec l’excellence de Charles Richebourg en la matière, fait preuve d’une indéniable aisance avec ce format contraignant, parvenant à insuffler un style là où d’autres ne parviennent même pas à offrir un intérêt.

Cet atout indéniable pourrait suffire, à lui seul, à rendre la série incontournable pour qui aime les très courts romans de moins de 10 000 mots. Cependant, rassurez-vous, la série ne manque pas de qualités pour séduire le lecteur.

Si le Professeur se montre moins scientifique que dans « Meurtre à Baumugnes », il fait ici preuve de plus de vivacité d’esprit. Et si l’humour se fait plus léger, il n’en demeure pas moins présent en arrière-plan, rendant la lecture agréable de par le style en plus de par l’histoire.

Car, si cette dernière n’atteint pas les sommets des meilleurs Thrillers (comment le pourrait-elle sur 10 000 mots), elle n’en tient pas moins la route et parvient à proposer plusieurs suspects et quelques rebondissements.

Je lis les épisodes un peu dans le désordre (en fonction de ceux que je trouve et ils ne sont pas faciles à dénicher), mais si ma première lecture m’avait incité à poursuivre la découverte de la série, celle-ci me motive à en lire l’intégralité à condition de parvenir à me la procurer.

Au final, un épisode efficace et agréable à lire avec des personnages hauts en couleur et un bien particulier adjoint à quatre pattes.

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