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Loto Édition
6 janvier 2019

La dactylo disparue

32112

Francis Bayard est un détective né de la plume de Jean des Marchenelles, un auteur né en 1913, mort en 1995, et qui fut, également, pigiste dans un journal puis auteur de pièces de théâtre.

Jean des Marchenelles dirigea la collection « Police-Privée » pour les éditions S.I.L.I.C. entre 1942 et 1944 qui ne comprend que des titres issus de sa production, principalement des fascicules de 32 pages, dont 8 titres sont consacrés au fameux détective Bayard.

« La dactylo disparue » semble être le troisième titre de la série (je dis « semble », parce que c’est assez confus puisque la série est mélangée à d’autres titres).

LA DACTYLO DISPARUE

Micheline est dactylo dans l’étude du notaire Maître Renard.

Un jour, la jeune femme disparaît.

Son frère et son fiancé se lancent alors sur sa piste, n’ayant pour seule information que les dires du clerc qui est persuadé que, chaque nuit, quelqu’un s’introduit dans l’office et déplace les objets et les dossiers…

Difficile de se faire une idée de la série et du personnage sur ce simple titre (le seul que je me suis procuré), déjà parce que l’épisode est court (32 pages, soit, environ, 10 000 mots) et que le détective apparaît très très tardivement du fait de l’histoire (mais je n’expliquerais pas pourquoi pour ne pas déflorer l’intrigue).

Question intrigue, pas grand-chose à en tirer. Bien évidemment, avec un texte si court, difficile d’espérer une intrigue de haute volée, mais là, celle-ci est des plus basiques. Rien n’est réellement développé si ce n’est la mise en place de l’histoire qui prendre plus de 16 pages sur les 32. Du coup, on se doute que la disparition, l’enquête et sa résolution sont bâclées.

Le détective Bayard demeure, après lecture de cet épisode, aussi mystérieux qu’avant, du fait de son « absence ».

Quant à la plume de l’auteur... sans être rébarbative, sa prose n’apporte aucune plus-value.

Au final, un très court roman qui, sans être indigeste, n’en est pas moins indigent. Pas grand-chose à retenir, donc, si ce n’est qu’on a pas forcément perdu notre temps, mais on n’a pas, non plus, gagné quoi que ce soit en découvrant les aventures de Francis Bayard. Peut-être faudrait-il donner sa chance au premier titre, en espérant mieux découvrir le personnage.

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