La croisière de la mort
Douzième aventure (dans la nouvelle réédition numérique) des aventures de Bill Disley né de la plume de l’énigmatique J.A. Flanigham dans les années 1940.
La première édition consistait en un fascicule de 48 pages. La taille du texte dépasse à peine les 11 000 mots.
Je ne reviendrais pas trop sur le personnage et l’auteur, je l’ai déjà fait 11 fois. Je me contenterais de dire que Bill Disley est un personnage à la fois drôle et attachant, notamment dans ses interactions avec ses amis : Jeff, l’ancien pickpocket rangé de voiture et ancien boxeur ; Martin, inspecteur rigide de Scotland Yard ; Bob, le gros Bob, son patron au journal le « Star Express ».
LA CROISIÈRE DE LA MORT
Bill DISLEY, le plus brillant reporter de Londres, apprend par un ami de Jeff, son fidèle acolyte, qu’une dame de la haute hante un bouge malfamé chaque soir dans le but de recruter parmi la lie de la société des hommes pour servir sur son yacht.
Intrigué, le journaliste se rend dans la fameuse taverne et, reconnaissant la femme du monde en question, décide de se faire passer pour un voyou afin d’être embauché à bord de l’embarcation en compagnie de Jeff.
Mais une fois le bateau en mer, des évènements étranges se multiplient…
Pour une aventure, voilà une belle aventure puisque Bill Disley se retrouve sous couverture à bord d’un yacht naviguant vers la Grèce afin de comprendre pourquoi une dame de la haute société a recruté des voyous pour servir à bord.
Très vite, le journaliste repère le docteur Mislky, un médecin d’Europe de l’Est assez contesté et qui est un courtisant de la mondaine.
Tout aussi rapidement, il se rend compte que d’étranges passagers sont à bord et, bientôt, Jeff échappe de peu à une tentative de meurtre laissant supputer que lui et son ami journaliste ont été repérés.
Si le départ de l’aventure est dans l’ambiance habituelle de la série avec des dialogues savoureux entre Bill et Jeff, dès l’embarcation, l’humour latent laisse place au mystère et au suspens de par les faits étranges se déroulant à bord.
Rapidement, le lecteur se fait une idée de la situation, idée plus ou moins proche de celle de Bill Disley et pas si éloignée de la réalité de l’histoire. Mais, si cette croisière devient plus tendue et moins drôle que les autres épisodes de la série, elle acquiert, également un intérêt certain afin de savoir comment le journaliste et son ami boxeur vont réussir à se sortir de ce mauvais pas.
On regrettera seulement que la fin soit un peu abrupte même si elle permet de constater que Bill Disley n’a aucune pitié pour les salauds.
Au final, un bon épisode qui diffère légèrement des autres de la série tout en conservant les points forts et en ajoutant un brin d’aventure et de mystères.