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Loto Édition
10 septembre 2020

Phase 2 - L'écriture !

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Écrire un roman, ce n'est pas bien compliqué !

Écrire un bon roman, voilà qui est chose moins aisée !

Pas facile car, qu'est-ce qu'un bon roman ?

Personnellement, je ne sais pas ce qu'est un bon roman. Je sais ce qui peut me plaire, dans un roman, ou ce qui peut me rebuter. Je sais si un roman m'a plu ou bien déplu. Mais je ne saurais jamais ce qu'est un bon roman pour la simple raison que tout le monde ne recherche pas la même chose et n'apprécie pas la même chose.

Alors, on pourrait dire qu'un roman qui plaît à la majorité est un bon roman !

Oui, mais voilà, certains (beaucoup) de romans à succès me déplaisent ! Du coup, de mon point de vue, ce ne sont pas de bons romans.

En ce qui me concerne, en tant que lecteur, auteur ou éditeur, je ne m'intéresse qu'au genre policier.

Mais même dans un roman policier, tous les lecteurs ne vont pas rechercher la même chose.

Pour certains, un roman policier est forcément un thriller moderne, un page turner, dans lequel on retrouve un flic cassé par la vie, déprimé, et plutôt beau gosse, qui va croiser une femme avenante, et plutôt belle gosse, et qui vont finir par coucher ensemble tout en résolvant une série de crimes et arrêtant le sérial killer (un sérial killer, cela fait toujours bien dans un thriller) après avoir suivi de nombreuses pistes, et, après de nombreux rebondissements, avoir découvert la solution même si celle-ci ne tient pas trop debout (d'ailleurs, dans ce cas, elles tiennent rarement debout) le tout raconté avec un vocabulaire restreint et des phrases courtes.

Pour moi, ce genre de roman n'est pas un roman policier, c'est un sous-genre du roman policier comme tant d'autres.

Un roman policier ne comporte pas forcément de flic alcoolique, de héros brisé et dépressif, de bimbos, de tueur en série sanguinaire (parfois même, il n'y a pas de tueur du tout), et il peut être conté d'une plume alerte, virevoltante, avec humour et des mots oubliés desservants des phrases à rallonge...

Un roman policier comporte toujours une intrigue, mais ce n'est pas forcément l'intrigue son principal atout. 

Parfois sa grande qualité résidera dans le personnage, ou dans l'ambiance, ou dans le style de l'auteur.

Un roman policier pourra être thriller, donc, mais aussi noir, ou d'ambiance, humoristique, historique, fantastique, gore, érotique, whodunit, crime en vase clos...

Il pourra faire 40 000 mots, 50 000, 100 000, 200 000 et même, seulement 30 000 mots (ce n'est pas la longueur qui compte).

Il pourra être lent, rapide, violent, calme, sérieux, drôle, exaltant, chiant (mieux vaut éviter ce dernier choix).

Bref, écrire un roman n'est pas très compliqué. 

 

Voici donc trois ans que j'ai écris le premier mot de « Cochon qui s'en dédit »...

Rassurez-vous, depuis, le roman a changé plusieurs fois de titres. Vous connaîtrez le dernier à sa sortie.

Comme je vous le disais, j'écris vite (je n'ai pas dis bien, j'ai juste dis « vite »).

En clair, s'il suffisait, comme un autre travail, de s'activer pendant 8 heures par jour, j'écrirai un livre par semaine (j'écris généralement des petits romans qui tourne vers les 40 000 mots. Je n'aime pas les pavés ni à la lecture, ni à l'écriture).

Oui, mais voilà. Le texte écrit n'est que la partie émergée de l'iceberg littéraire. Sous la surface, le travail invisible est bien plus important.

Pour ma part, comme je vous le disais, je ne fais jamais de plan et je prends rarement des notes (à peine si j'inscris quelques renseignements sur ce que j'ai déjà écris (notamment les noms des personnages secondaires ou des dates) pour ne pas me tromper par la suite si je dois faire références à ces informations.

Par contre, je médite (pour pouvoir m'éditer par la suite), je cogite, je fais tourner mes idées dans la tête, je les cherche, les analyses, les change en cours de route. 

Bien sûr, c'est un travail qui passe la plupart du temps inaperçu aux yeux des autres (on pense, juste, parfois, que je glande et que j'ai la tête dans les nuages) mais c'est un travail nécessaire et qui prend du temps.

Bref, donc, depuis trois ans, je développe mon idée, mon scénario, mon texte... mais en parallèle de mon travail d'éditeur (qui me prend beaucoup de temps, on ne réédite pas plus de 600 titres de la littérature populaire en un claquement de doigts). 

De plus, comme je l'ai déjà dit, je développe souvent plusieurs romans en même temps et, parfois, j'en termine un commencé pourtant après l'autre (j'en ai encore au moins 6 en cours).

C'était le cas pour celui-ci puisque, entre-temps, j'ai terminé un roman que j'avais commencé avant mais que j'avais interrompu (« L'épistolier était chargé ! »).

Pour compliquer la chose, il m'arrive de ne pas me plonger dans l'écriture de mes romans pendant plusieurs mois puis de m'y remettre quelques jours et d'arrêter à nouveau pendant plusieurs semaines ou mois.

Là aussi, ce fût le cas.

Autant vous le dire, comme souvent, je ne sais pas à l'avance ce que donnera mon roman une fois terminé.

Généralement, je ne connais pas l'histoire à l'avance, je l'invente au fur et à mesure et je deviens alors mon premier lecteur (c'est un phénomène que j'adore, quand les héros, une fois maîtrisés, font avancer l'histoire indépendamment, presque, de l'auteur).

Dans le cas de ce dernier roman, je connaissais l'histoire, les personnages, la fin, la trame... il n'y avait donc aucune raison que le résultat final diffère de celui que j'escomptais à la base : un bon thriller politique bien noir.

Seulement, voilà, c'était une nouvelle fois compter sans les frasques d'un personnage que j'envisageais, certes, léger et naïf, mais très sérieux.

Pourtant, très rapidement, celui-ci n'en fit qu'à sa tête, toujours à déconner, alors que la situation ne s'y prêtait pas forcément.

Du coup, je ne vous le cache pas, vu que mon héros s'amusait follement, il m'amusait également. Et, comme certains personnages secondaires se mêlaient à cette gaudriole, le ton « noir » du roman en a pris un coup dans la gueule bien que le scénario n'est pas changé pour autant et demeurât celui d'un thriller politique.

Chassez le naturel, il revient alors au galop !!

Dans mon cas, chassez l'humour de votre texte et il revient avec force.

Bon, pas grave, puisque je me suis beaucoup amusé à l'écrire, comme toujours et c'est ce que je recherche avant tout.

Du coup, même si le sujet et les personnages diffèrent de ceux de mes romans d'avant, mon style s'est une nouvelle fois imposé. Pas grave ! Je l'aime bien, mon style, moi, contrairement à certains lecteurs.

J'ai mis un point final, il y a quelques semaines à ce roman.

Après quelques relectures, quelques retouches, quelques corrections, le voici prêt à être proposé à quelques éditeurs triés sur le volet afin de pouvoir passer à la prochaine étape : la recherche d'un éditeur.

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