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Loto Édition
20 septembre 2020

Un meurtre aux Six Jours / La souricière

JD2

« Un meurtre aux Six Jours » est un titre de Jean Daye publié en 1949 dans la collection « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi sous la forme d’un fascicule de 32 pages contenant un récit de 8 600 mots.

Jean Daye est un des nombreux pseudonymes de l’auteur Henry Musnik alias Claude Ascain, alias Alain Martial, alias...

L’auteur d’origine chilienne fut l’un des auteurs les plus prolifiques de la littérature populaire et il abreuva de nombreuses collections, chez de nombreux éditeurs, de ses récits.

Pour gonfler sa production (et gagner plus), il usa souvent d’artifice, n’hésitant pas à reprendre ses textes, en changeant les noms des personnages, les signant d’un autre pseudonyme pour les proposer à un autre éditeur.

Il fut également journaliste sportif et n’hésita pas à mêler histoire policière et histoire sportive. Dans ce cas, il utilisa souvent le pseudonyme de Jean Daye.

UN MEURTRE AUX SIX JOURS

Gaston Lussac, journaliste à la rubrique sportive de l’Étoile, est chargé par son boss d’accompagner James Raeburn, un collègue anglais, pour assister à l’épreuve cycliste des Six Jours au « Vel d’Hiv ».

Dans l’enceinte, les deux hommes vont rencontrer le champion australien Ben Riggins dans sa cabine de repos.

Après une courte conversation, au moment où les reporters quittent le sportif, son soigneur confie un courrier important à Raeburn en lui demandant de la mettre à la boîte aux lettres pour lui.

Quelques minutes plus tard, alors que Raeburn et Lussac dégustent une coupe de champagne, le Britannique est pris d’un impressionnant malaise…

Deux journalistes, un français et un anglais, se rendent au « Vel d’Hiv » pour assister à la compétition cycliste des 6 jours.

Sur place, ils rencontrent le champion australien. Le soigneur de celui-ci, n’ayant pas le temps d’aller à la boîte aux lettres pour poster un courrier urgent, confie sa lettre au reporter anglais.

Quelques minutes plus tard, alors que les deux journalistes boivent une coupe de champagne au bord de la piste, l’anglais s’écroule pris d’un malaise subit...

Jean Daye tente de rendre l’ambiance des 6 Jours dans ce court roman. Faute de place, du fait du format 32 pages, il n’y parvient que légèrement, d’autant qu’il doit, en parallèle, mettre en place son intrigue.

Autant le dire, du coup, l’intrigue est assez légère et le lecteur aura trouvé immédiatement deux solutions du triptyque du mystère d’un crime (« Qui ? » « Comment ? » « Pourquoi ? »). Il ne restera plus qu’à attendre la résolution de l’enquête par l’inspecteur Revol pour connaître le « Pourquoi ? »

Mais, de toute façon, on ne lit pas ce format de texte pour les intrigues qui ne peuvent être exaltantes.

Reste un petit texte plaisant à lire, l’évocation d’une épreuve mythique dans un lieu historique et un style plutôt agréable, ce qui n’a pas toujours été le cas de la part de l’auteur.

Au final, un petit récit policier plaisant à lire qui se déroule dans le cadre des Six Jours du « Vel d’Hiv ».

 

* * * * *

 

 

« La souricière » est un court récit policier signé, à l’origine, Jean Daye et publié sous la forme d’un fascicule de 32 pages dans la collection « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi en 1950. 

Jean Daye est un des très nombreux pseudonymes de Henri Musnik (avec Claude Ascain, Alain Martial, Pierre Olasso, Gérard Dixe...), un auteur de langue française bien que d’origine chilienne et qui fut l’un des principaux piliers de la littérature populaire fasciculaire qu’il abreuva de ses très nombreux textes et de rééditions sous d’autres titres, en changeant les noms des personnages, en les signant d’un autre pseudonyme, pour les faire publier chez d’autres éditeurs... Malgré tout, sa production réelle reste immense. 

Henri Musnik fut également journaliste sportif et il n’hésita d’ailleurs pas à faire se dérouler certaines de ses intrigues dans le milieu du sport. Bien souvent, ces textes-là furent signés Jean Daye. 

C’est le cas avec « La souricière » qui se déroule dans le milieu du cyclisme et, tout comme « Un Meurtre aux Six Jours » et qui reprend d’ailleurs le personnage principal de l’inspecteur Marcel Revol et celui, secondaire, de M. Telliat.

LA SOURICIÈRE

De curieux vols ont lieu dans le vélodrome du Parc des Princes.

À plusieurs reprises, ces derniers mois, des guidons sont dérobés dans la cabine du coureur cycliste suédois.

Celui-ci ne fait pas cas de cette affaire, somme toute, anodine, mais le concierge du stade, craignant d’être soupçonné, rapporte les faits à son directeur, juste au moment où il est en pleine conversation avec son ami l’inspecteur Marcel Revol.

Quelques jours plus tard, le policier, en chinant dans un marché aux puces, tombe sur un individu qui vend un guidon de vélo à un brocanteur…

Au vélodrome du Parc des Princes, des vols mystérieux ont lieu, ceux de guidon de vélos, mais toujours ceux d’un même cycliste suédois.

Si la chose ne semble pas déranger le sportif, le concierge des lieux, ne voulant pas être suspecté de la chose, vient se plaindre à Monsieur Telliat, le directeur des lieux.

Au moment où le concierge fait part des vols à Monsieur Telliat, celui-ci était dans son bureau en compagnie de son ami l’inspecteur Marcel Revol.

Celui-ci, quelques jours plus tard, chine au marché aux puces quand il aperçoit un homme qui vient vendre un guidon de vélo à un brocanteur...

On retrouve donc l’inspecteur Revol dans cette courte enquête (8 500 mots) qui reprend donc l’enquêteur de « Un Meurtre aux Six Jours » du même auteur.

D’ailleurs les textes sont à rapprocher aussi bien dans le milieu dans lequel ils se déroulent, dans le genre, dans le style, mais également dans l’intrigue qui, là aussi, est un peu cousue de fil blanc et pour laquelle le lecteur est rapidement capable de comprendre la raison des vols.

Peu importe, me direz-vous, on ne lit pas un fascicule de 32 pages pour l’ampleur de son intrigue, le format de permettant pas de développer une histoire ni même des personnages.

En reste, tout comme l’autre titre dans le milieu du cyclisme, un petit récit qui se lit sans déplaisir et qui forme un parfait diptyque avec « Un meurtre aux Six Jours ».

Au final, un petit récit policier dans le monde du cyclisme qui se lit agréablement à défaut d’être exaltant.

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