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Loto Édition
27 septembre 2020

Allô !... S. V. P.

IP07

Je vous ai déjà tellement parlé de l’auteur de littérature populaire Marcel Priollet que je vais, cette fois-ci, faire court.

Marcel Priollet à partir de 1910 et pendant un demi-siècle, abreuva de nombreuses collections fasciculaires dans les genres à la mode à son époque : sentimental, aventures, policier et fantastiques.

Sa production est telle qu’il est difficile d’établir une liste exhaustive de ses textes publiés sous divers pseudonymes : Marcel Priollet, Marcelle-Renée Noll, R.M. de Nizerolles, Henri de Trémières, René Valbreuse...

Il écrivit plusieurs séries sentimentales et d’aventures jeunesse et, dans le genre policier, deux séries très intéressantes : « Old Jeep et Marcassin » et « Monseigneur et son clebs ».

Toujours dans le monde du policier, il écrivit la majeure partie des 95 fascicules de 32 pages (textes de 7 à 9000 mots) de la collection « Les Grands Détectives » des Éditions Modernes, vers la fin des années 1930 sous le pseudonyme de Marcelle-Renée Noll.

Dans cette collection, on retrouve plusieurs personnages qui reviennent régulièrement : Claude Prince, détective radiesthésiste ; le détective Renard ; Bob Rex, inspecteur à la Mondaine... et l’inspecteur Pessart.

Parfois, ces divers personnages se croisent.

« Allô !... S. V. P. » est un titre mettant en scène l’inspecteur Pessart et dans lequel Bob Rex fait une apparition.

ALLÔ !... S. V. P.

Un étrange crime a eu lieu à l’Hôtel Bergère.

Un soir, un représentant de commerce loue une chambre, reçoit pendant une heure une jeune femme aux yeux vairons et, le lendemain, un homme y est retrouvé pendu.

Problème, le mort n’est pas le négociant !

L’inspecteur François Pessart, chargé de l’enquête, va tenter de débrouiller ce macabre tour de passe-passe…

L’inspecteur Pessart est chargé d’une drôle d’enquête. Un homme s’est pendu dans une chambre d’hôtel, mais le mort n’est pas celui qui a loué la chambre.

Courte enquête pour l’inspecteur Pessart, à peine 7 200 mots. Une enquête qui démontre, dans sa forme d’origine (corrigée en partie dans la réédition numérique) les méfaits d’un texte rapidement écrit et pas relu (ni par l’auteur, ni par l’éditeur).

En effet, le récit est plombé par plusieurs incohérences. Un coup le mort est moustachu, ensuite, il est rasé de près. Mais, surtout, les employés de l’hôtel ont dépendu le mort en coupant la corde, mais l’inspecteur Pessart, appelé par la suite, retrouvera le corps suspendu dans la chambre d’hôtel.

On passera également sur le principe même qui donne le titre à ce récit et cette façon plutôt absurde de donner des rendez-vous secrets. Et je passe sur la facilité avec laquelle l’inspecteur Pessart admet les révélations (on peut mettre cela sur le compte d’un besoin de concision).

Mis à part ça, on sait depuis le début que ce format très court ne permet pas à Marcel Priollet de pleinement s’exprimer d’autant que le travail éditorial d’origine n’arrange pas les choses.

Si le texte remplit son office d’occuper une toute petite heure de lecture, on lui préférera des textes plus longs de Marcel Priollet comme, par exemple, ceux de la série « Old Jeep et Marcassin ».

Au final, un texte qui ne restera pas dans les esprits, loin de là.

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