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Loto Édition
10 juillet 2022

Le drame de la rue du 4 Septembre

IG-LDDLR

Les enquêtes de l’inspecteur Girard, volume 12 !

Effectivement « Le drame de la rue du 4 Septembre » met en scène le personnage de l’inspecteur Girard (souvent, comme dans ce titre, appelé inspecteur Gérard) de l’écrivain André Charpentier (1884 - 1966).

L’inspecteur Girard (ou Gérard), les lecteurs ont pu le croiser principalement, vers la fin des années 1930, début 1940, dans diverses collections de fascicules policiers de 64 pages des éditions Ferenczi (« Police », « Crime et Police », « Police et Mystère »…), mais on trouve même sa trace dans au moins un titre chez les éditions Tallandier.

On le découvre également, toujours chez Ferenczi, dans trois titres de 32 pages dans la collection « Le Petit Roman Policier ».

En tout, plus d’une vingtaine d’enquêtes dont « Le drame de la rue du 4 Septembre » pourrait bien être la 12e (si je ne découvre pas d’autres titres par la suite).

André Charpentier, journaliste, fut également un auteur de nombreux fascicules, pour la plupart policiers, dont une bonne partie est consacrée à ce personnage de Girard

LE DRAME DE LA RUE DU QUATRE-SEPTEMBRE

Drame dans la rue du Quatre-Septembre !

Le riche exportateur Oscar Strowe a été abattu dans son bureau par le jeune Romuald Varin, visiblement épris de la femme de sa victime.

Bien que, aux dires de l’épouse et de sa bonne, les deux hommes se trouvaient seuls dans cette pièce fermée, Romuald Varin persiste à clamer son innocence et à répondre qu’il ne comprend pas ce qu’il s’est passé.

Pour l’inspecteur GIRARD, chargé de l’enquête, l’affaire ne présente aucune difficulté et la culpabilité du suspect semble évidente.

Pourtant, au fur et à mesure des investigations du policier, le doute va s’immiscer dans son esprit…

Un jeune homme amoureux de la femme d’un riche exportateur, croyant que ses sentiments sont réciproques, décide d’aller demander à son rival d’accepter le divorce. Il s’enferme avec lui dans le bureau de ce dernier, mais un coup de feu éclate, le mari est retrouvé mort abattu d’une balle, et la femme et la bonne témoignent que le suspect était seul avec la victime au moment du coup de feu.

Pourtant, ledit suspect persiste à clamer son innocence bien qu’il assure ne pas savoir ce qu’il est arrivé.

L’inspecteur Girard, chargé de l’enquête, se dit que, pour une fois, son enquête est facile. Pourtant, bientôt, le doute va le faire vaciller.

Mais si le suspect est innocent, alors, qui est le coupable et, surtout, comment s’y est-il pris ?

On sait maintenant que, malgré la concision inhérente au format des fascicules de 64 pages, André Charpentier aimait à proposer des crimes mystérieux, meurtres impossibles, meurtres en chambres closes…

C’est une nouvelle fois le cas avec l’épisode du jour.

Bien sûr, on sait à l’avance que la révélation finale sera simple, voire parfois simpliste, et que l’enquête ne serait plus crédible à l’aulne des connaissances des lecteurs actuels.

Mais ce récit date de 1939 et les lecteurs sont moins aux faits des enquêtes policières et notamment des aspects scientifiques de celles-ci.

Bref.

Il ne faut donc pas être trop exigeants avec ces textes, de par leur ancienneté et leur format court.

Rien de bien nouveau, donc, dans le monde de l’inspecteur Girard, si ce n’est que, pour la première fois, l’auteur s’autorise une description de son personnage, certes, tout aussi concise que le récit, mais qui a le mérite d’exister pour la première fois, du moins dans la grosse dizaine d’épisodes que j’ai déjà lus.

« un homme de taille moyenne, trapu, au visage énergique, mais non dépourvu de finesse. »

Voilà, c’est tout ce que vous saurez sur l’inspecteur Girard, sauf qu’il se déguise parfois avec un grand talent.

Pour ce qui est de l’enquête, du récit, du texte, de l’histoire, André Charpentier propose une nouvelle fois un titre qui se lit agréablement même s’il manque de ce supplément d’âme qui pourrait rendre les textes un peu moins inoubliables ou un peu plus identifiables (même si on peut identifier un texte d’André Charpentier par son utilisation excessive des points virgules).

Au final, une titre dans la lignée des précédents, plaisants à lire, et c’est déjà pas mal.

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