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Loto Édition
15 janvier 2023

Quand les spectres assassinent

CouvA17

Je poursuis ma découverte des aventures d’Edward Warency, surnommé L’Ange à cause de ses cheveux blonds bouclés, de son sourire un peu naïf et de son visage de poupon, un personnage créé par Louis-Roger Pelloussat (1911-1980) dont il signe les récits de son pseudonyme Paul Tossel.

Le personnage de L’Ange est un mélange de Robin des Bois et d’Arsène Lupin, un voleur, mais qui ne vole que les gangsters et qui, quand il le peut, rend l’argent à ceux qui en avaient été délestés par ses victimes...

Le personnage apparaît en 1946 (et disparaît en 1957) dans la collection de fascicules de 32 pages « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi.

Il vécu 23 aventures.

Peu de choses à dire sur l’auteur si ce n’est qu’il usa également du pseudonyme de Gabriel Gay et que toute sa production a été destinée à un seul éditeur : Ferenczi.

QUAND LES SPECTRES ASSASSINENT

Edward Warency alias « L’Ange » est fort étonné de reconnaître, dans la danseuse vedette du music-hall dans lequel il est venu assister à un spectacle, une jeune femme qu’il sauva, il y a dix ans, des griffes d’un terrible gangster.

L’artiste ayant repéré « L’Ange » dans le public, lui fait parvenir une invitation à la rejoindre dans sa loge.

Là, elle lui avoue son soulagement de le voir, car elle pense que sa vie est en danger et elle compte une nouvelle fois sur son aide.

Edward Warency, attiré par une affiche, entre dans un music-hall pour assister à un spectacle. Dans la danseuse principale, il reconnaît une jeune femme qu’il sauva il y a dix ans en lui permettant d’échapper à un terrible gangster.

Mais celle-ci le reconnaît également et semble troublée et soulagée de le revoir. Effectivement, elle pense que sa vie est encore en danger et demande à L’Ange de la sauver à nouveau. Edward Warency lui donne donc rendez-vous chez lui après le spectacle, mais, alors qu’il traîne autour de la voiture de l’artiste, il repère l’inspecteur Kenneth Hartling, son ennemi juré, en train de se cacher à l’intérieur. Peu de temps après, il remarque une silhouette qui installe une bombe sous ladite voiture…

On retrouve donc, comme à chaque fois, le trium vira de la série. Edward Warency et Diana Deel, sa compagne et partenaire, d’un côté, l’inspecteur Kenneth Hartling, son ennemig juré, de l’autre.

Rien de nouveau, donc, on sait déjà à quoi s’attendre, mais la surprise ou l’innovation n’est pas ce que l’on attend de la série ni des collections fasciculaires.

Paul Tossel propose épisode de 9 300 mots dans la veine des précédents avec une intrigue simple et linéaire durant laquelle L’Ange va vaincre le méchant, le livrer à Kenneth Hartling tout en s’étant moqué de ce dernier et rempli les fouilles au passage.

C’est donc le cas encore une fois.

Cette fois-ci l’intrigue se mélange un peu le drame sentimental, l’espionnage, le chantage et les menaces de mort.

Mais le tout ultra concentré, de manière à ce qu’aucun de ces éléments ne puisse être développé.

En résulte un petit récit qui se lit vite et bien, mais qui ne marquera pas la littérature et qui sera vite oublié… mais n’est-ce pas la destination de la plupart de ce genre de récits...

Au final, la série se poursuit sans se renouveler, mais sans lasser et c’est déjà pas mal.

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