04 décembre 2022

Le mystère de la carlingue

Je poursuis ma découverte de la collection de fascicules policiers de 32 pages « Les Trois As » aux éditions Chantal, publiée à partir de 1941. « Le mystère de la carlingue » est plus mystérieux dans son contexte que par son texte. Si le titre est paru en 1942 en tant que numéro 5 de la collection, il a été réédité, comme certains autres, après guerre. Rien de particulier, donc, si ce n’est que celui-ci a profité d’une refonte totale de la charte graphique (abandonné la couverture orange, le carré... [Lire la suite]

28 août 2022

Le document introuvable

Si vous lisez toutes mes chroniques, ce qui est une preuve de bon goût, vous dirais-je, ou de masochisme littéraire, vous assureront certains, vous devez connaître l’écrivain Henry Musnik (1895-1957), un auteur de littérature fasciculaire dont l’immense production abreuva de nombreuses collections policières ou aventures de divers éditeurs. Il usa pour cela de très nombreux pseudonymes tels Claude Ascain, Alain Martial, Pierre Olasso, Jean Daye, Pierre Dennys, Gérard Dixe… Effectivement, je vous... [Lire la suite]
17 avril 2022

Coco l'Argentin

Je poursuis ma découverte des enquêtes de l’inspecteur Girard (ou Gérard, selon les textes), un personnage né de la plume d’André Charpentier. Pour rappel, on découvre ce personnage dans les collections de fascicules policiers de 64 pages des éditions Ferenczi dès 1935. On peut compter au moins une vingtaine de récits dont la plupart ont été publiés chez Ferenczi, mais on trouve trace du policier également chez au moins un autre éditeur et, aussi, dans des contes parus dans le journal Le Matin. Car, son auteur,... [Lire la suite]
27 mars 2022

Le mort n'était pas attendu

La littérature populaire regorge de mauvais garçons. Si certains sont vraiment très méchants à l’image de Fantômas de Marcel Allain et Pierre Souvestre ou de Zigomar de Léon Sazie. Mais, la plupart du temps, bien qu’ayant choisi le mauvais côté de la Loi, les héros de papier n’en étaient pas moins des justiciers, des patriotes et des hommes d’honneur comme purent l’être Arsène Lupin de Maurice Leblanc, John Strobbins de José Moselli ou encore Mandragore d’Henry Musnik. Voleurs, oui, mais... [Lire la suite]
06 février 2022

Mme Paterson aime le silence

  De nos jours, on s’extasie devant l’ampleur de la production d’auteurs de romans policiers tels Frédéric Dard ou Georges Simenon en oubliant un peu vite (ou en l’ignorant) que les auteurs de littérature populaire à avoir eu une production pléthorique sont légion. On peut citer, par exemple, Henry Musnik et Marcel Priollet, qui, sous divers pseudonymes, ont signé un nombre impressionnant de textes. Mais on pourrait également mettre en avant d’autres auteurs comme André Héléna ou… Louis Fournel.... [Lire la suite]
23 mai 2021

Le mort de la ligne Croydon-Paris

« Le mort de la ligne Croydon-Paris » est un fascicule de 32 pages publié à la fin des années 1930 dans la collection « Les Grands Détectives » des Éditions Modernes et signé Marcelle-Renée Noll, un pseudonyme de Marcel Priollet, un pilier de la littérature populaire fasciculaire entre 1910 et la fin des années 1950. La production de Marcel Priollet est immense et celui-ci usa de plusieurs pseudonymes (Henry de Trémières, R.M. de Nizerolles, René Valbreuse et... [Lire la suite]
03 janvier 2021

L'énigmatique inspecteur du Yard

« L’énigmatique inspecteur du Yard » est une aventure de Théodore Rouma, le cambrioleur justicier né de la plume de Jean d’Auffargis. Pour information, la série « Les extraordinaires aventures de Théodore Rouma » fut publiée à partir de 1946 sous la forme de fascicules de 24 pages, double-colonne, contenant des récits indépendants d’environ 13 000 mots aux éditions S.E.B.F. Derrière le pseudonyme de Jean d’Auffargis se cache Maurice Laporte, principalement connu pour être le... [Lire la suite]
09 août 2020

On a volé le secret de l'avion atomique

« On a volé le secret de l’avion atomique » est la 5e aventure de l’inspecteur Paul Barre. Ces aventures, au nombre de 8, se présentaient, en 1945 et 1946, sous la forme de fascicules de 16 pages contenant des récits d’un peu plus de 6 000 mots chacun, et publiés aux Éditions Populaires Monégasques. Une partie des textes est signée Michel Cory, probablement un pseudonyme de l’auteur Maurice Coriem, tandis que le reste n’est pas signé. L’inspecteur Paul Barre est un homme riche et... [Lire la suite]