08 mai 2022

Pouce !

Je poursuis ma découverte (tardive) des auteurs de la mythique « Série Noire » des éditions Gallimard, avec, aujourd’hui, « Pouce ! » de Jean Delion, paru en 1967. Jean Delion, de son vrai nom Jean Laborde, est un journaliste romancier aussi connu sous le pseudonyme de Raf Vallet (et c’est avec cette information, que j’avais oubliée, que je me rends compte que j’avais déjà découvert la plume de l’auteur avec « Adieu Poulet » et « Darling Dollar »). On ne sera pas étonné... [Lire la suite]

17 avril 2022

Rester groupés

Il y a quelques années, je découvrais la plume de Sophie Hénaff à travers « Poulets grillés », un roman policier très drôle, mais pas que. J’ai un peu tardé à replonger dans les aventures du commissaire Anne Capestan et toute son équipe de bras cassé, ayant tant d’auteurs, de romans, de personnages à découvrir. Mais c’est avec plaisir que je replonge dans une enquête déjantée à la sauce de la brigade des Innocents. Pour petit rappel, le commissaire Anne Capestan est mise au placard après une bavure, mais... [Lire la suite]
27 février 2022

Cargaison secrète

La littérature fasciculaire est un genre anthropophage. C’est-à-dire qu’elle se nourrit des autres pour se développer. Ainsi, les auteurs puisent leurs inspirations dans les écrits de leurs prédécesseurs, qui eux-mêmes, en faisaient autant en leurs temps. Pour prendre un exemple précis. Maurice Leblanc, au moment de créer son personnage d’Arsène Lupin, s’est inspiré du personnage de Ernest William Hornung (beau-frère de Conan Doyle), Arthur J. Raffles, un cambrioleur dont les adaptations scéniques des aventures avaient... [Lire la suite]
20 février 2022

Documents secrets

Je poursuis ma découverte des aventures de l’Ange, un gentleman cambrioleur né de la plume de Paul Tossel. Pour rappel, Edward Warency, surnommé l’Ange tout simplement parce qu’il a une bouille d’ange, est une sorte de justicier américain qui dépouille les voleurs pour leur reprendre le fruit de leurs larcins et le restituer à ses propriétaires tout en empochant, souvent, une récompense ou une compensation. Il apparaît en 1946 dans la collection de fascicules de 32 pages « Mon Roman Policier » des éditions... [Lire la suite]
16 janvier 2022

Le Grand Maître à Monte-Carlo

J’approche doucement de la fin de la lutte entre Daniel Marsant, agent du Deuxième Bureau et le Grand Maître, l’Homme aux cent masques, aux mille noms, un Génie du mal, chef d’une organisation criminelle internationale, avec cette antépénultième confrontation entre les deux hommes. Pour rappel, à l’origine, les lecteurs purent suivre cet affrontement en lisant les fascicules de la collection « Police et Mystère » des éditions Ferenczi, pendant les années 1930. Cette collection, entre 1932 et 1941, proposa plus... [Lire la suite]
11 juillet 2021

La baignoire de cristal

  Poursuivons notre découverte des séries policières fasciculaires du siècle dernier avec les aventures de Jim Paterson, alias Mister Silence, agent du Bureau des Recherches américain, en disponibilité en France pour se reposer. Comme de trop nombreux personnages récurrents de l’époque et du demi-siècle l’ayant précédé, Jim Paterson n’eut pas les hommages d’une collection éponyme regroupant ses exploits. Effectivement, pour découvrir les aventures de Mister Silence, le lecteur de l’époque devait se... [Lire la suite]

25 octobre 2020

Sueur aux tripes

Je poursuis la découverte de ce qu’il est convenu d’appeler la Trilogie noire de Léo Malet avec le troisième roman : « Sueur aux tripes ». Je pense qu’il est inutile de présenter Léo Malet que tout le monde connaît, ne serait-ce que de noms, mais je me contenterais de dire que Léo Malet, en plus d’avoir créé Nestor Burma, a, comme quelques-uns de ses confrères connus de l’époque, participé à la littérature populaire fasciculaire dont je me délecte, en écrivant quelques titres sous pseudonymes. Il faut que je corrige une... [Lire la suite]
04 octobre 2020

La vie est dégueulasse

Jusqu’à présent, je disais que j’aimais beaucoup Léo Malet parce que j’aimais beaucoup les aventures de Nestor Burma. Je pourrais dire la même chose de Georges Simenon ou, il y a quelque temps encore, de Frédéric Dard. Mais pour Frédéric Dard, j’ai testé d’autres romans que ceux mettant en scène son personnage emblématique qu’est San Antonio. Par contre, pour Léo Malet et Georges Simenon, je ne m’étais jamais promené dans d’autres mondes que ceux de Nestor Burma ou du Commissaire Maigret. ... [Lire la suite]
08 mars 2020

L'île de la peur

Au sein des innombrables auteurs de la littérature populaire de la première moitié du XXe siècle, il est quelques noms qui surnagent. Si certains sont passé depuis à la postérité sans que le lecteur lambda soupçonne leurs participations à cette littérature souvent jugée bas de gamme (Georges Simenon, Frédéric Dard, Léo Malet...), d’autres demeurent dans les esprits des plus férus de cette paralittérature pour les qualités dont ils firent montre, soit dans leur production en général, soit dans un genre... [Lire la suite]
13 janvier 2019

Mygale

Ceux et celles qui sont habitués à mes critiques de livres (il y en a-t-il ? ou bien m’escrimais-je à donner des avis dans le vide ?) n’ignorent pas que je n’aime que les romans policiers. Un roman, sans trame policière, pour moi, c’est comme un plat sans sel, un dessert sans sucre, un film sans action, une comédie française sans humour (pléonasme), bref, je ne lis que du policier. Les mêmes (s’ils existent vraiment) savent également que je suis loin d’être fan des intrigues qui mêlent plusieurs histoires censées n’avoir... [Lire la suite]