06 novembre 2022

Le diamant qui tue

« Le diamant qui tue » est un titre paru, initialement, sous la forme d’un fascicule de 32 pages dans la collection « Allo Police » des éditions A.B.C. en 1941… Il est signé Géo Duvic. Pour information, Géo Duvic (1900 - 1968) est un écrivain et parolier que les lecteurs de mes chroniques connaissent mieux sous un de ses pseudonymes : Maurice Lambert… Pour rappel, Maurice Lambert est considéré par moi (ce qui est déjà pas mal) pour être l’un des auteurs ayant la meilleure double maîtrise du... [Lire la suite]

03 juillet 2022

Chiens sales

  « Chiens sales » est un roman de l’écrivain François Barcelo publié en 2000 dans la mythique collection « Série Noire » des éditions Gallimard. Dans la liste des « Série Noire » que j’ai lus, une infime partie de l’ensemble, ce roman fait un peu figure d’OLNI, puisque l’intrigue se déroule au Québec. Rien de plus normal me diront les lecteurs connaissant un peu François Barcelo, puisque celui-ci, étant né en 1940 à Montréal, est un Canadien pur jus. Certes, mais je l’ignorais au... [Lire la suite]
28 février 2021

L'assassinat du Marquis

Dans l’esprit de beaucoup de lecteurs d’aujourd’hui, un écrivain, c’est un homme ou une femme qui publie un roman par an et dont le nom est connu de tous ou presque. C’est une personne dont le visage orne, si ce n’est la 1re de couverture, pour les plus célèbres ou les plus égocentriques, au moins la 4e de couverture. Mais fût un temps, écrivain, avant d’être un métier public était un métier pour le public, où le texte de l’auteur était plus mis en avant que son nom et où, d’ailleurs, bien souvent, son nom se cachait derrière de... [Lire la suite]
23 août 2020

Tancrède chez Skanderbeg

« Tancrède chez Skanderbeg » est une aventure de Tancrède Ardant (la 4e), le gentleman cambrioleur, aventurier et justicier né de la plume de Frédéric Sipline. À l’origine, ces aventures, qui sont au nombre de 5, ont été publiées sous la forme de fascicules de 32 pages double colonne contenant des récits entre 12 et 16 000 mots, au sein de la collection « Collection Rouge » des éditions Janicot en 1944. Frédéric Sipline est probablement un pseudonyme, car on ne trouve pas trace, il me... [Lire la suite]
23 août 2020

Tancrède et l'Ange de Corcyre

La littérature populaire, en général, et la littérature populaire fasciculaire, en particulier, regorgent des personnages récurrents dont je raffole tant. Mais, dans cette seconde forme de la paralittérature, il est parfois difficile de repérer ces héros récidivistes, car leurs aventures étaient souvent noyées au sein de collection plus généraliste. Ainsi, s’il est évident que des séries dédiées, souvent en partie éponymes, cachaient ces justiciers de papiers (« Marc Jordan », « Marius Pégomas »...)... [Lire la suite]
31 mai 2020

Crime au théâtre

« Crime au théâtre » est le 8e épisode de la série « Les enquêtes du commissaire Benoit », initialement parue en 1946 sous la forme de 14 fascicules de 12 pages double-colonne contenant des récits d’environ 10 000 mots aux éditions Nicéa. Les auteurs ? ROBERT et Jean Grimey ou Robert et Jean Grimey, en fonction de si on se réfère à la couverture ou à l’intérieur du livre. Ainsi, il est impossible de savoir si ROBERT est un pseudonyme à part ou bien s’il s’agit de... [Lire la suite]
17 mai 2020

L'homme qui fut assassiné

On ne devrait plus avoir à présenter l’écrivain Rodolphe Bringer... Je me dois pourtant de le faire devant le quasi-anonymat dans lequel est malheureusement tombé l’auteur depuis quelques décennies. Pourtant, Rodolphe Bringer fut un auteur réputé autant pour son humour que pour ses contes, nouvelles et romans. Né en 1869 (ou 1871, selon les sources), il se penche très jeune sur l’écriture et se dirige tout naturellement vers le journalisme. Collaborant à de nombreux journaux et magazines, il les abreuve de ses nouvelles... [Lire la suite]
10 mai 2020

Lettres anonymes

Et on retrouve le commissaire Benoit et toute son équipe dans « Lettres anonymes » 4e titre d’une série de 14 initialement parue sous la forme de fascicules de 12 pages, double colonne, contenant des récits de 10 000 à 12 000 mots en 1946 aux éditions Nicéa. Le ou les auteurs qui se cachent derrière les pseudonymes Robert et Jean Grimey (ROBERT en majuscule, sur la couverture, laissant imaginer qu’il puisse s’agir d’un pseudonyme à lui seul et non d’un prénom à associer au patronyme Grimey)... [Lire la suite]