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Loto Édition
12 janvier 2025

L'empoisonneuse

Après une longue pause, j'ai repris récemment la lecture de la série « Thérèse Arnaud, espionne Française » de Pierre Yrondy alors que je m'étais arrêté un peu avant la moitié (30 épisodes sur 64).

Pour rappel, la série « Thérèse Arnaud, espionne Française » est une série de 64 fascicules de 32 pages double-colonne (récits d'environ 14 000 mots) publiée en 1934 aux éditions Baudinière. Elle conte les aventures de Thérèse Arnaud, une espionne Française du Deuxième Bureau dirigé par le capitaine Ladoux et qui, grâce à l'aide de ses hommes (Friquet, Languille, Malabar et Marcel) est chargée de lutter contre les espions allemand lors de la Première Guerre Mondiale.

Il est incontestable que le personnage a été inspiré à l'auteur par Marthe Richard (1889-1982), une véritable espionne ayant œuvré sous les autres du véritable capitaine Ladoux du Deuxième Bureau.

En ce qui concerne Pierre Yrondy, je ne vous apprendrai rien car je ne fais nulle confiance dans les informations qui circulent sur l'auteur. À peine pourrais-je vous assurer qu'il fut directeur de théâtre, passionné de courses automobiles, qu'il écrit quelques romans policiers ou espionnage dont le très bon « Jean Durand, détective malgré lui » et qu'il écrivit, à la suite des aventures de Thérèse Arnaud, celles du détective Marseillais Marius Pégomas dont je vous ai déjà parlé.

Bref.

« L'empoisonneuse » est le 32ème épisode de la série.

L’EMPOISONNEUSE

Première Guerre mondiale :

Au cœur d'un hôpital militaire de Châlons-sur-Marne, une série de décès inexpliqués sème l'inquiétude. L'augmentation soudaine de la mortalité défie toute logique médicale.

Le capitaine Ladoux, du Deuxième Bureau, confie une mission délicate à Thérèse ARNAUD alias C. 25.

Dans un climat de suspicion, Thérèse, accompagnée de ses fidèles lieutenants, infiltre l'hôpital, cherchant à percer le mystère derrière ces morts troublantes.

Elle devra naviguer dans un labyrinthe de secrets et de non-dits, où chaque indice peut être une pièce du puzzle, ou une fausse piste.

C'est l'hécatombe à l'hôpital militaire de Châlon. Le taux de mortalité y dépasse les 80 % même pour des opérations bénigne. Pourtant, les deux agents du Deuxième Bureau envoyé par le capitaine Ladoux pour enquêter sur ces décès n'ont rien découverts. Aussi le capitaine Ladoux décide-t-il d'y envoyer Thérèse Arnaud et ses hommes, certains que la jeune femme réussira là ou le duo d'agents à échoué...

Après 32 épisodes, difficile de se renouveler, tant dans le récit que dans mes critiques.

En effet, cet épisode est à l'image des précédents et mon commentaire pourrait être un copier-coller des dizaines d'autres.

Pourtant on peut noter quelques petites différences comme l'absence des métaphores hasardeuses dont l'auteur parsème la plupart des épisodes ainsi que le fait que, dans cet épisode, aucun des lieutenants de Thérèse Arnaud n'œuvre dans sa spécificité (à part le chimiste Marcel).

En effet, la plupart du temps, chacun des hommes a un rôle à tenir. Friquet est le Titi parisien gouailleur qui amène toujours l'humour. Languille, lui, est l'acrobate du groupe, celui qui peut se faufiler partout, tout escalader (et occasionnellement fracturer les coffres). Quant à Malabar, c'est non seulement le chauffeur du groupe mais également et surtout le colosse, l'homme fort et indestructible capable de foncer dans le tas et de se débarrasser de nombreux hommes à coups de poings.

Dans cet épisode (à part le coffre ouvert par Languille) chaque homme pourrait être interchangeable tant il n'est pas utilisé pour son savoir faire.

Hormis ces deux détails, Pierre Yrondy nous livre un épisode dans la lignée des précédents où la seule surprise réside dans l'absence de Mademoiselle Doktor, ennemie jurée de Thérèse Arnaud, que le précédent épisode semblait pourtant vouloir remettre sur le devant de la scène.

Au final, un épisode dans la ligné des précédents, une lecture agréable à défaut d'être inoubliable et qui pèche un peu par le fait que les personnages ne soient pas utilisés pour leur principale qualité spécifique.

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