La Machine infernale
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Je poursuis ma lecture des aventures de « Thérèse Arnaud, espionne Française » de Pierre Yrondy avec « La Machine infernale », 33e épisode de la série.
Pour rappel, « Thérèse Arnaud, espionne française » est une série de 64 fascicules de 32 pages, double colonne, publiés en 1934 aux éditions Baudinière.
La série conte les missions de Thérèse Arnaud, un personnage inspiré de la véritable espionne Marthe Richard (1889-1982), ayant, tout comme Thérèse Arnaud, alias C. 25, travaillé pour le Deuxième Bureau sous les ordres du capitaine Ladoux.
Thérèse Arnaud est entourée de fidèles Lieutenants ayant tous leurs particularités : Friquet, le Titi parisien gouailleur et malin ; Languille, l'acrobate capable de se faufiler partout ; Malabar, le Colosse aux poings d'acier et chauffeur émérite ; Marcel, le scientifique du groupe.
Tout ce petit monde s'évertue, pendant la Première Guerre mondiale, à contrecarrer les actions des agents allemands de la Tiergarten.
Quant à l'auteur, Pierre Yrondy, si on peut trouver sur Wikipédia et ailleurs, depuis quelques années, des renseignements plus précis que lorsque j'ai découvert la plume de l'auteur par l'intermédiaire de son autre série, « Marius Pégomas, détective marseillais », je ne m'y fie pas vraiment, persuadé que ces renseignements sont faux et altérés par les nombreux homonymes (Yrondy étant également le nom d'un photographe célèbre et d'un illustrateur tout aussi réputé).
Je me contenterai juste de citer les détails que je pense vrais : il fut directeur de théâtre, passionné de course automobile, et auteur de romans d'espionnage et policier en plus des deux séries déjà citées.
LA MACHINE INFERNALE
Première Guerre mondiale !
Catastrophe au sein du Deuxième Bureau, service de contre-espionnage français, quand le capitaine Ladoux se rend compte que son bureau a été cambriolé durant la nuit et que toutes les fiches recensant ses agents à travers le monde ont été volées.
Si ces renseignements sont acheminés au centre de traitement ennemi, c’est la mort assurée de centaines d’hommes.
Le capitaine Ladoux n’a plus qu’un seul espoir, celui que Thérèse ARNAUD alias C. 25 et ses fidèles lieutenants parviennent à réussir un miracle : récupérer les documents avant qu’ils ne quittent le pays…
Le coffre-fort dans le bureau du capitaine Ladoux a été cambriolé durant la nuit. Il contenait les fiches répertoriant tous ses agents à travers le monde. Si ces documents parviennent à la Tiergarten, il en est fini du Deuxième Bureau et de tous ses agents. Heureusement, Thérèse Arnaud, alias C. 25, ne baisse pas les bras et décide d'enquêter afin de retrouver les fameux documents avant qu'ils ne passent la frontière. Mais l'ennemi est roublard et lui a préparé une bien dangereuse surprise...
On retrouve donc Thérèse Arnaud et tous ses lieutenants dans une nouvelle mission et pas des moindres : sauver le Deuxième Bureau et tous ses agents.
Bien évidemment, dans ce texte de 14 000 mots écrits dans l'urgence (Pierre Yrondy a livré 64 épisodes de 14 000 mots en deux ans, soit l'équivalent de 20 petits romans), il faut accepter quelques facilités, comme celle qui veut que Ladoux garde dans un même coffre la liste de tous ses agents, ou la façon dont l'ennemi s'est emparé du code du coffre...
Mais, me direz-vous, ce conseil est souvent à suivre même pour les romans actuels alors que les écrivains mettent un an pour l'écrire.
Pour la suite, on retrouve tous les éléments d'un épisode de « Thérèse Arnaud... » dans lequel chacun de ses adjoints est présent.
De l'action, de l'aventure, des risques, des courses poursuites, des combats... et en plus, des revenants déjà croisés dans des épisodes précédents.
L'auteur nous fait grâce de ses métaphores un peu hasardeuses, mais qui, je trouve, apportaient un petit quelque chose.
Au final, un épisode qui plaira aux fans de la série, puisqu'il s'inscrit dans la veine de la trentaine et quelques épisodes précédents.