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Loto Édition
16 février 2025

Viens avec moi loin d'ici

Qui suit avec avidité mes chroniques (c'est-à-dire personne) connaît mon appétence pour les romans policiers en général, et ceux mettant en scène des enquêteurs récurrents en particulier.

Aussi, quand je croise la route d'un policier ou un détective (professionnel ou amateur) que je suis certain de rencontrer dans d'autres aventures si je suis séduit (littérairement parlant) par lui, je ne peux résister à me plonger dans une nouvelle enquête.

C'est ce que je fis en faisant la connaissance du capitaine Thomas Sturm de Viviane Serfaty.

Et comme j'aime toujours, quand faire se peut, commencer par le début, j'ai décidé d'organiser cette première rencontre à travers l'enquête liminaire du personnage, à savoir « Viens avec moi loin d'ici », un roman paru en 2020, et qui fut suivit, pour le moment, de quatre autres livres...

N'ayant rien trouvé à dire sur l'auteur, passons directement à mon ressenti de lecture.

Viens avec moi loin d'ici :

Une onde de choc parcourt le prestigieux lycée international de Garches lorsqu’une enseignante est retrouvée étranglée dans sa salle de classe. Peu après, le corps sans vie d’un agent d’entretien est découvert sur les lieux. Quel est le lien entre les deux victimes ? Un tueur en série rôde-t-il dans cette banlieue huppée ? Confronté à l’hostilité de puissants parents d’élèves qui ne font pas confiance à un policier de banlieue, le capitaine Thomas Sturm devra lutter pour conserver la responsabilité de l’enquête. Et surtout, il lui faudra lutter pour percer une brèche dans les mensonges et les omissions d’une longue liste de citoyens au-dessus de tout soupçon.

Une enseignante est assassinée dans un lycée, puis c'est au tour d'un agent d'entretien. C'est le capitaine Thomas Sturm qui va devoir trouver le coupable.

Ouais, bon, mon résumé est sommaire, mais comme j'ai assez vite abandonné ma lecture, je ne sais pas trop ce qu'il se passe dans le bouquin.

En effet, celui-ci commence par un prologue (jusque-là rien d'anormal) qui lui-même débute par une phrase à la première personne avant de basculer curieusement vers une narration à la troisième personne.

Rien de grave, sauf s'il n'était annonciateur de l'entre deux choisi par Viviane Serfaty, entre deux qui va se transformer au moins en entre trois quand la narration à la première personne va être utilisée par au moins deux personnages.

Une narration à la première personne, cela ne me dérange pas (je serai mal placé pour me plaindre). Faire parler alternativement deux personnages n'est pas non plus pour me déplaire.

Mais, le problème, dans ce cas-là (et il est assez ardu) est la nécessité de changer de style et de lexique quand on passe d'un personnage à l'autre surtout quand ceux-ci sont aussi opposés qu'une adolescente de 16 ans et un policier de... (je ne sais plus quel âge à Sturm).

Et c'est déjà là que le bât blesse, c'est que l'on ne fait pas la différence entre les deux narrations par le style (uniquement par les propos tenus).

C'est déjà un gros problème pour moi, une épine dans le pied qui me fait sortir de ma lecture.

Si on rajoute à cela un style assez plat (très ? trop ?) et des propos qui n'ont pas grande utilité (notamment ceux tenus au début par l'adolescente) voilà qui fait déjà beaucoup pour moi. Surtout que je déteste les narrations alternées entre deux intrigues qui n'ont apparemment rien en commun, mais qui vont finir par se rejoindre.

Ce procédé est, pour moi, un artifice visant à masquer une intrigue faible la plupart du temps.

Je ne saurai vous dire si ladite intrigue est réellement faible ayant très vite lâché ce roman qui ne m'apportait rien d'intéressant à quoi me raccrocher.

Ni le style, ni les personnages, ni même le début d'intrigue ne sont parvenus à me laisser espérer une amélioration prochaine.

Ayant une infinité de romans à dévorer, j'ai donc décidé d'abandonner celui-ci après un premier quart insipide pour laisser une chance à un autre.

Au final, un roman qui n'est pas fait pour moi, c'est une évidence, et qui souffre selon moi d'une plume plate, d'un choix narratif mal maîtrisé, de personnages peu attachants et d'un début d'intrigue peu intéressant.

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