Pandemia
Suite directe de « Angor », « Pandemia » est pourtant un livre qui peut se lire indépendamment, Franck Thilliez est un petit malin et ne veut pas se passer des lecteurs qui ont zappé le précédent opus, même s'il est conseillé de les lire dans l'ordre.
Pandemia : « L'homme, tel que nous le connaissons, est le pire virus de la planète. Il se reproduit, détruit, étouffe ses propres réserves, sans aucun respect, sans stratégie de survie. Sans nous, cette planète court à la catastrophe. Il faut des hommes purs, sélectionnés parmi les meilleurs, et il faut éliminer le reste. Les microbes sont la solution. » Après Angor, une nouvelle aventure pour Franck Sharko et Lucie Henebelle. Et l'enjeu est de taille : la préservation de l'espèce humaine.
Comme prévu lors de la lecture de « Angor », Camille, la gendarme, est encore là, en couple avec Nicolas Belanger, le chef de Franck et Lucie, les deux flics récurrents des derniers ouvrages de Thilliez.
Toute l'équipe pense ne plus entendre parler de « L'homme en noir » et toute sa clique, ces vilains méchants qui ont bien failli avoir leur peau et après qui ils courraient depuis des centaines de pages.
Mais, « L'homme en noir » est toujours là, aidé dans sa démarche de destruction de l'humanité par « L'homme oiseau » ainsi que d'un médecin. Leur but, répandre un virus ultra contagieux dans le but de tuer un maximum de personnes...
Comme déjà dit, le problème des romans de Thilliez, surtout lorsqu'on les enchaîne, est que l'on en perçoit beaucoup trop la structure récurrente, ce qui nuit au plaisir de lecture.
Toujours des chapitres alternant les scènes avec un nouveau personnage et celles avec Lucie et Franck. Toujours un sujet pointu présenté de façon ludique. Toujours des dangers pour les héros. Toujours ces méchants très méchants. Toujours des voyages à l'étranger...
Pour tout avouer, heureusement que ce roman est le dernier, pour l'instant, mettant en scène Lucie et Franck, car le plaisir s'amenuise d'un roman à l'autre, probablement plus du fait de la perception de la trame que de la qualité du livre. En clair, si celui-ci était le premier, je l'aurais probablement trouvé très bien, mais, comme il ressemble aux autres (sujet mis à part, quoi que), je n'ai pas été emballé.
Allez, inutile d'en dire plus, si vous avez aimé les précédents livres de l'auteur, vous aimerez celui-ci, sinon, passez votre chemin.
Au final, un bon roman qui ressemble trop aux précédents pour emballer un lecteur habitué aux œuvres de l'auteur.