Le collier d'ébène
Nouvelle enquête du duo de détectives Florac et La Glu, par Marcel Vigier.
Je ne vous referais pas un topo sur Marcel Vigier, je n’ai malheureusement pas grand-chose à dire sur lui puisqu’on ne sait rien de l’auteur.
Avec « Le collier d’ébène », le sympathique duo, Florac et La Glu, revient en forme :
Le collier d’ébène : Le détective Florac et son élève La Glu sont chargés d’une enquête dans la demeure du marquis de Roquecourbe suite à l’assassinat d’une de ses filles durant la nuit. Celle-ci a été retrouvée étranglée dans son lit, apparemment avec le collier de boules d’ébène qu’elle portait. Chose curieuse, seul le bijou en bois semble manquant. Quand une seconde fille est à son tour étranglée et que son collier d’ébène, bijou traditionnel de la famille Roquecourbe, a lui aussi disparu, l’affaire se complique et se simplifie en même temps pour le duo d’enquêteurs…
Nouvelle enquête, nouveau mystère, nouvel objet (oui, Marcel Vigier aimait mettre un objet particulier au centre de ses intrigues).
Aujourd’hui, un meurtre, un vol, celui d’un collier d’ébène.
La fille du marquis de Roquecourbe est retrouvée dans son lit, étranglée, probablement à l’aide de son collier, collier qui a disparu.
C’est pourtant un simple colifichet qui ne vaut rien. Mais chaque fille de la famille porte un de ces colliers de boules d’ébène depuis plusieurs générations, car un vieux dicton de la famille prétend que porter un collier d’ébène apporte la fortune.
Pour le coup, c’est plutôt le malheur que le bijou apporte à la famille Roquecourbe, car une seconde fille est assassinée et un second collier disparaît.
Pourquoi ? Qui ? Comment ? Florac et La Glu vont devoir faire preuve d’observation, de réflexion et de perspicacité pour pouvoir répondre à ces questions.
Si Florac est la tête pensante et La Glu, les bras et les jambes de son patron, ce dernier, trouve ici, un rôle un peu plus drôle de par sa propension à râler sans cesse et à parler avec une gouaille de la rue qui tranche avec le langage de son chef.
Même si le mystère est moins confiné que dans « Le secret de la statue », puisqu’au lieu d’une pièce, c’est un bâtiment entier, qui abrite l’affaire, Marcel Vigier poursuit, pour autant, son parcours dans le sous-genre policier du « Mystère en chambre close ».
Les deux enquêteurs auront donc à trouver la façon dont le criminel pénètre le bâtiment, les chambres, et en ressort, sans laisser de trace ni réveiller qui que ce soit.
Malgré le côté glauque de l’affaire, le ton demeure léger et les frasques de La Glu font sourire.
Plus enlevé que « Le secret de la statue » du même auteur et avec les mêmes personnages, si l’intrigue n’est pas plus élevée (mais le format très court de cette série, 15 000 mots, empêche des intrigues très développées), la lecture est plus agréable du fait des héros qui trouvent un peu mieux leurs places.
Au final, un très court roman qui offre un bon moment de lecture, grâce à un auteur qui sait manier la plume et à des personnages hétérogènes et sympathiques.