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Loto Édition
28 avril 2024

Double traîtrise

Je n’ai de cesse, dans mes chroniques, à clamer toute mon admiration pour la plume de J.-A. Flanigham, un auteur de la littérature populaire fasciculaire dont on ne sait rien, à part qu’il eut une période d’activité entre 1945 et 1959 et qu’il fut très prolifique.

On lui doit notamment les trois séries autour du journaliste détective Bill Disley, celle (bien plus courte) mettant en scène Dick et Betty Reutel, un couple d’aventuriers ou encore les 6 épisodes de l’Agence Garnier.

Mais il écrivit également un nombre non négligeable de récits indépendants, soit policiers, soit d’espionnage.

Jusqu’à présent, j’ai au moins apprécié tous les récits de l’auteur que j’ai lus et même adoré ses diverses séries.

Cette fois-ci, je me plonge dans « Double traîtrise » un fascicule de 64 pages publié initialement en 1958 dans la collection « Police et Mystère - 2e série » des éditions Ferenczi.

Il s’agit probablement là d’un des derniers titres écrits par l’auteur puisque 3 titres, dont celui-ci, furent publiés lors du 4e trimestre 1958 et qu’un titre « Poker International » était prévu pour 1959, mais n’est probablement jamais paru.

DOUBLE TRAÎTRISE

Anne, une jeune Américaine, débarque en France afin de retrouver son frère Johny dont elle n’a plus de nouvelles depuis un certain temps.

Elle se rend dans la ville où Johny devait rencontrer un espion yougoslave censé lui fournir de précieux renseignements, sans se douter qu’elle va se jeter dans un panier de crabes où le mensonge et la traîtrise sont de mises…

Anne est inquiète, son frère, espion américain, n’a plus donné de nouvelle depuis qu’il est arrivé en France pour rencontrer un espion yougoslave qui devait lui fournir des documents importants.

Arrivée dans l’hôtel dans lequel son frère s’était installé, elle reçoit la visite de deux hommes étranges qui semblent en savoir beaucoup sur elle et son frère…

Histoire d’espionnage, donc, pas forcément mon genre préféré, mais quand le texte est écrit pas J.-A. Flanigham, l’intérêt croit immédiatement, tant, comme je l’ai déjà dit, j’apprécie la plume de l’auteur.

On retrouve tous les éléments qui font un texte noir de Flanigham, les femmes fatales, vénales ou vénéneuses, les trahisons, les incises de dialogues, et les descriptions sur les sentiments des personnages qui permettent de les étoffer à peu de mots (ce qui est pratique dans le monde du fascicule ou la concision est reine).

Malheureusement, le récit d’espionnage n’étant pas mon genre favori, forcément, la lecture du texte ne fut pas ma préférée de toutes celles déjà effectuées sur les récits de l’auteur.

Malgré tout, il faut bien reconnaître que je suis toujours subjugué par la plume de Flanigham qui a elle seule, justifie la lecture d’un de ses textes, même si celui-ci ne s’inscrit pas dans mon genre de prédilection.

Au final, un récit d’espionnage qui s’inscrit dans la veine de ce qui se faisait à l’époque et qui bénéficie du talent de plume d’un de mes auteurs favoris.

 

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