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Loto Édition
21 avril 2024

Au kilomètre 29

Résumé des épisodes précédents…

Je suis, depuis plusieurs années (plus de 10 ans), un fan de la littérature populaire policière fasciculaire de notre patrimoine culturel…

C’est-à-dire que j’adore ces petits livres de 32 ou 64 pages qui pullulèrent entre 1910 et 1960 et qui ravirent des générations de lecteurs qui n’avaient ni le temps (de lecture) ni les moyens de s’acheter des romans…

Ces récits qui se lisaient en une heure ou deux me fascinent au point que je plonge régulièrement (très régulièrement) dans cette paralittérature pour mon plus grand plaisir.

J’y ai découvert des auteurs excellents, d’autres qui étaient de « bons faiseurs » comme on dit au cinéma, et, enfin, quelques tâcherons.

Mais j’ai surtout découvert des personnages récurrents et des auteurs prolifiques.

Parmi ceux qui réunissent ces deux conditions, je nommerai le duo du jour : Jacques de Villefort/Paul Dargens.

Le premier est un détective de papier ; le second le pseudonyme de Paul Salmon (1884-1965)…

Paul Dargens est connu pour avoir développé également (et précédemment à Jacques de Villefort) un autre personnage de détective, milliardaire, celui-ci : Luc Hardy, dans les années 1920.

Et c’est dans les années 1930 (à partir de 1936) qu’apparaît Jacques de Villefort au sein de la collection de fascicules de 64 pages, « Police et Mystère », des éditions Ferenczi.

Il vivra au moins 24 aventures.

« Au kilomètre 29 » est la 7e de celles-ci.

AU KILOMÈTRE 29

Georges Richard, entrepreneur en difficulté, reçoit miraculeusement une forte somme à investir de la part de la riche, mais avare Mme Thivrier, une amie de sa défunte mère qui le considère comme de sa famille depuis qu’il est orphelin.

Or, quelques heures plus tard, on retrouve Georges Richard, dans sa voiture stoppée au bord de la route, la poitrine traversée par une balle.

L’argent ayant disparu, Mme Thivrier est alors persuadée que son protégé a essayé de la duper et, devant le manque de résultat de l’enquête officielle, décide d’embaucher le détective Jacques de VILLEFORT pour démontrer la culpabilité de Georges Richard…

Un jeune entrepreneur malchanceux a la chance qu’une amie de sa défunte mère décide de lui confier une forte somme à investir.

Après être passé voir sa maîtresse, une jolie et frivole chanteuse, il rentre chez lui, de nuit…

Les passagers d’un bus découvrent, quelque temps plus tard, sa voiture arrêtée au bord de la route et lui, évanoui, une balle dans la poitrine.

Le blessé est transporté à l’hôpital et déclare, plus tard, aux policiers qu’il s’est arrêté pour prendre quelqu’un qui faisait du stop et que celui-ci lui a tiré dessus.

La police ne réussissant pas à trouver de piste, Mme Thivrier fait appel au détective Jacques de Villefort, lui demandant de prouver la culpabilité de l’entrepreneur, persuadée qu’elle est que celui-ci a essayé de la voler…

On retrouve Jacques de Villefort assez tardivement dans ce récit (à plus de la moitié), le début de celui-ci étant dévolu à suivre Charles Nadaud dans sa relation avec la chanteuse, dans celle avec Mme Thivrier et au début de sa mésaventure.

Du coup, on se doute bien que l’intrigue va être simple (n’ayant pas l’espace pour être complexe).

D’ailleurs, comme souvent dans ce format (mais même dans des textes beaucoup plus longs), l’intrigue tient sur des faits cachés aux lecteurs, l’empêchant ainsi de deviner à l’avance qui est le coupable, mais, surtout, de faire avance l’enquête très rapidement à partir du moment où ces faits sont révélés.

Mais comme on ne lit pas un fascicule pour son suspens, cela ne gâche en rien la lecture.

Pour ce qui est du reste… pas grand-chose à noter ni en négatif ni en positif tant on retrouve dans ce titre tout ce qui fait la littérature fasciculaire policière de l’époque en général et celle de Paul Dargens en particulier.

Au final, un épisode dans la veine des précédents ni meilleur ni pire et qui comblera agréablement un petit moment de lecture…

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