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Loto Édition
14 avril 2024

L'enlèvement de Maryse

Après quelques incartades dans la littérature issue de traductions de récits de langue anglaise, qu’il est bon de retrouver ma chère littérature fasciculaire de langue française !

Pour l’occasion, j’ai fait appel non pas au plus connu des auteurs du format (ils sont de toute façon peu nombreux à avoir ce statut), mais du moins à l’un des plus prolifiques, j’ai nommé Paul Salmon (1885-1965) alias, Paul Dargens.

On doit à cet auteur un grand nombre de récits fasciculaires policiers (mes préférés) dont la plupart furent consacrés à deux détectives récurrents.

Le premier est le détective milliardaire Luc Hardy, qui apparut au début des années 1930.

Le second, celui qui nous concerne aujourd’hui, est Jacques de Villefort qui, lui, fit son apparition en 1936 au sein de la collection « Police et Mystère » des éditions Ferenczi.

Il vécut au moins 24 aventures dont « L’enlèvement de Maryse » doit être la 6e puisque parue en 1937.

L’ENLÈVEMENT DE MARYSE

Maryse Nadaud disparaît mystérieusement après avoir été attirée hors de chez elle par un appel téléphonique lui signifiant que son mari avait eu un accident.

De son côté, Charles Nadaud ne trouve pas son épouse à leur domicile à son retour et passe la nuit à imaginer le pire.

Dès la première heure, le lendemain matin, il se rend chez son ami Jacques de VILLEFORT, un détective renommé, pour lui demander de retrouver sa femme.

Entre doutes et désespoir, Charles Nadaud va vivre la plus éprouvante expérience de sa vie…

Maryse Nadaud s’inquiète que son mari, Charles, ne soit pas encore rentré du travail quand elle reçoit un coup de téléphone lui annonçant que celui-ci a eu un accident et a été emmené dans une clinique. Mais, dans l’établissement de santé en question, on lui répond que son mari n’a pas été pris en charge ici et c’est toute décontenancée qu’elle repart en taxi sans se rendre compte que celui-ci ne la ramène pas chez elle.

Pendant ce temps, Charles, qui a parcouru différentes cliniques, après avoir reçu un appel au travail l’informant que sa femme avait eu un accident, revient à la maison et n’y trouve pas son épouse.

Le lendemain matin, il se rend chez son ami le détective Jacques de Villefort afin de lui demander son aide.

Rien de nouveau sous le soleil ni sous la plume de Paul Dargens avec ce récit.

On y retrouve les descriptions assez précises des personnages qu’il est l’un des rares auteurs à faire dans le monde du fascicule qui nécessite une grande concision.

L’intrigue elle-même n’a rien de bien original et mêle à la fois mystère, sentiments, vengeance, jalousie…

D’ailleurs, pour qui a lu un grand nombre de fascicules policiers de l’époque, l’impression de « déjà vu » est prégnante.

N’est-ce d’ailleurs qu’une impression ? Il faudrait que je replonge dans mes lectures pour vérifier, mais la tâche serait trop grande et ma curiosité pas assez tenace pour que je m’y attelle.

Malgré tout, sans faire dans l’original, ni par ses intrigues ni par sa plume, Paul Dargens livre toujours des textes plaisants à lire à défaut d’être enthousiasmants. Bien sûr, il faut apprécier le charme suranné des sentiments exprimés ainsi que de la plume de l’époque pour cela.

Au final, un épisode dans la lignée des précédents, plaisant à lire à défaut d’être original ou excellent.

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