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Loto Édition
15 octobre 2023

L'énigme des clés d'or

 

CouvA19Je poursuis ma découverte des aventures de L’Ange, surnom d’Edward Warency, un voleur américain né de la plume de L. R. Pelloussat (1911-1980) et écrites sous le pseudonyme de Paul Tossel.

L’Ange, entre 1946 et 1957, vécut 23 aventures sous la forme d’autant de fascicules de 32 pages publiés dans la collection « Mon Roman Policier » des éditions Ferenczi parmi les 550 et quelques titres qui la composent.

Si le personnage de L’Ange est indéniablement inspiré de celui d’Arsène Lupin, Edward Warency a la particularité de ne s’attaquer qu’à des brigands et de restituer, quand cela lui est possible, les objets ou l’argent dérobés à leurs véritables propriétaires…

Il a pour partenaire dans la vie et dans sa « profession », la belle et dangereuse Diana Deel et pour ennemi l’inspecteur Kenneth Hartling du FBI, un homme qu’il a connu jadis sur les bancs de l’école…

Quant à Louis-Roger Pelloussat, pas grand-chose à en dire si ce n’est préciser un autre de ses pseudonymes, Gabriel Gay et préciser que l’entièreté de sa production fut destinée aux diverses collections fasciculaires des éditions Ferenczi.

« L’énigme des clés d’or » est la 19e aventure de L’Ange.

L’ÉNIGME DES CLÉS D’OR

Edward Warency alias « L’Ange » apprend dans les journaux le retour aux États-Unis de lady Twart, une jeune femme qui, jadis, l’aida à mettre la main sur le magot d’un caïd du trafic de drogue dont elle était proche.

Pour échapper à la vengeance de celui-ci, elle avait ensuite passé un marché avec l’inspecteur Kenneth Hartling du FBI qui l’envoya en Inde afin d’infiltrer le milieu et découvrir tous les éléments sur l’expédition de l’opium.

Mais si la nouvelle intéresse tant « L’Ange », c’est qu’il sait que la revenante est entrée récemment en possession de deux clés d’or appartenant au principal fournisseur de la marchandise.

Et les bijoux recèlent en leur sein la liste de l’ensemble des membres du néfaste commerce. De quoi faire œuvre de justice tout en se remplissant les poches…

Edward Warency, alias L’Ange, en lisant les journaux, apprend le retour aux États-Unis de Lady Grâce Twart… Mais L’Ange connaît la jeune femme sous un autre nom, celui de Jane Year, à l’époque où elle trempait dans le trafic de drogue et où elle avait trahi son chef pour aider Edward à le voler.

Pour fuir la vengeance du trafiquant, elle avait accepté de servir d’indic à Kenneth Hartling, du FBI, l’ennemi de L’Ange, afin de démanteler le réseau de fournisseurs d’opium tenu par un maharadjah.

Celle-ci était parvenue à s’enfuir de chez le prince indien non sans emporter avec elle deux clés d’or renfermant des manuscrits listant toutes les personnes participant au trafic dans le monde entier.

L’Ange voit là une bonne raison de renouer les liens avec Jane afin de profiter d’elle pour mettre à mal le trafic de drogue tout en se remplissant les poches…

Dans ce récit d’un peu moins de 9 000 mots, très court, donc, Paul Tossel nous propose un récit dans la ligne directe des précédentes aventures de L’Ange.

Reprenant un même schéma narratif composé de trois à cinq chapitres dans lesquels, tout d’abord, il expose le point de départ de l’histoire, pour ensuite expliquer comment L’Ange agit puis gagne et, enfin, il finit par ridiculiser l’inspecteur Hartling qui, bien que désireux de mettre L’Ange derrière les verrous, profite souvent de son travail pour arrêter des truands…

Petit changement toutefois puisqu’ici ce n’est pas tant Hartling qui joue le dindon de la Farce qu’un autre personnage.

Kenneth Hartling, d’ailleurs, joue ici un rôle très léger. Quant à Diana Deel, à peine apparaît-elle plus que dans le précédent épisode.

Pour le reste, rien de nouveau sous le ciel de L’Ange, qui gagne toujours à la fin.

Un petit récit, donc, qui se lit agréablement, mais qui, comme les précédents, ne marquera pas les lecteurs plus que cela.

De toute façon, le format empêche les auteurs (sauf de très très rares exceptions) à performer et à proposer aux lecteurs à la fois des personnages intéressants, une ambiance et une véritable intrigue même si condensée.

C’est encore moins le cas dans le genre « Aventures » où l’intrigue n’est plus qu’un prétexte au développement de l’histoire et aux actions et réactions des personnages.

Au final, un petit récit d’aventures plaisant, mais pas révolutionnaire.

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