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Loto Édition
6 décembre 2023

L'assassin est passé à Passa

 

CQFD04Avant, j’écrivais des romans policiers déjantés mettant en scène soit un jeune Chinois rondouillard et une jeune lesbienne experte en arts martiaux, soit un ancien flic alcoolique devenu abstinent après un coma, affublé de nombreux défauts (racisme, misogynie, homophobie, dédain, avarice, grossièreté) accompagné d’un jeune de cité né d’un père Algérien et d’une mère Autrichienne ou encore d’autres personnages réels, fictifs, ou inspirés de vrais personnages…

Je signais ces romans KAMASH.

Maintenant, j’écris des romans policiers déjantés mettant en scène un écrivain à insuccès reconverti en détective et accompagné d’un géant ancien boxeur professionnel et ancien pickpocket qui n’a qu’une passion, le pastis.

Bon, j’ai également écrit un roman noir, glauque, violent, désespéré, mais c’est une autre histoire.

Et je signe désormais Denis DECOME.

Jusqu’à présent, j’aurais pu taire la réponse à la question que tout le monde se posait : mais qui est ce Denis DECOME, a-t-il un rapport avec KAMASH ?

Je sais, personne ne s’est posé cette question, car tout le monde s’en fout.

Mais je n’ai plus aucune raison de taire la filiation entre les deux auteurs étant donné que « L’assassin est passé à Passa », mon dernier roman, dévoile le pot aux roses et fait la relation entre les deux auteurs.

Car, oui, dans la série « C.Q.F.D. », je me mets en scène le personnage d’un écrivain qui, faute de succès, a dû se reconvertir… et comme il ne savait rien faire d’autre que de commettre des crimes (sur papier) ou les résoudre (sur papier), il décida d’user de ces compétences en choisissant un des deux côtés de la loi, le bon (pour la morale, pas forcément pour le porte-monnaie), celui de la Justice.

Et, comme j’aime bien jouer avec les mises en abîme, il n’est pas rare que je fasse référence, dans mes romans, à d’autres romans écrits par moi, parfois sous un autre pseudonyme.

C’était déjà arrivé dans « M.A.D. — L’épistolier était chargé », c’est une nouvelle fois le cas ici, mais avec encore plus de puissance.

Car « L’assassin est passé à Passa », en plus d’être un roman policier, un roman drôle, est aussi l’occasion de jouer avec la fiction, la réalité et la barrière entre les deux.

En effet, tous les auteurs vous le diront, notamment ceux usant de personnages récurrents, un écrivain met toujours beaucoup de lui dans son héros, soit en créant celui-ci à son image (du moins à une image proche) ou en se projetant dans un personnage qu’il aurait aimé être (n’est-ce pas, monsieur Dard).

Il est donc assez rare que l’auteur se projette dans un héros pas très jeune, pas très beau, gros, à la vie dénuée d’intérêt si ce n’est durant ses enquêtes… à part moi qui suis un peu con et masochiste.

Non. En fait, je m’aime bien au point de me projeter dans un personnage littéraire qui me ressemble, c’est tout.

Bref.

Voici que sort « L’assassin est passé à Passa », la quatrième enquête du détective que l’on ne nomme pas et qui est le roman qui me ressemble le plus puisqu’il rassemble tout ou presque ce qui me compose : L’humour, le heavy metal, le cinéma asiatique de kung-fu, le magazine « HK Orient Extrême Cinéma », le Pays catalan, le Lycée Clos Banet de Perpignan…

Bien sûr, tout cela n’a aucun intérêt pour le lecteur si ce n’est celui de lui proposer un roman dans la veine des précédents, de le faire rire et de le faire un peu voyager dans les environs de Perpignan… et de lui procurer un bon moment de lecture.

C’est ce que j’ai tenté de faire, une nouvelle fois et, je crois, y être parvenu, une nouvelle fois, car, oui, j’aime beaucoup ce que j’écris et je prends énormément de plaisir à coucher sur l’écran de mon ordinateur les aventures de mes personnages…

Si vous ne connaissez pas ma plume, vous devriez sérieusement commencer à penser à vous pencher dessus. Après tout, je ne me suis pas décarcassé à écrire 17 romans pour rien.

Alors, bien sûr, je pourrais vous conseiller de me découvrir en commençant par le début… mouais, je pourrais. Mais en fait, non, faites ce que vous voulez et découvrez-moi, un point c’est tout.

Car je mets toujours un point d’honneur à écrire des romans indépendants (même dans mes séries) qui peuvent être lus avec grand plaisir sans avoir savouré les précédents. Mais je mets également un autre point d’honneur à faire en sorte que la dernière lecture soit encore plus exquise quand on a dévoré les précédents romans.

Alors, qu’allez-vous retrouver dans « L’assassin est passé à Passa » ?

Je serai tenté de vous dire que presque tout est déjà dans le titre.

Car, évidemment, il y a un assassin et, forcément, celui-ci est passé à Passa, un village des Pyrénées-Orientales (ma région).

Ensuite, que le titre démontre mon goût pour l’humour et les assonances.

Enfin, que le côté un peu suranné de ce genre de titre évoque également mon appétence pour la littérature d’autrefois que j’aime mélanger avec une plume plus contemporaine (je ne dirai pas « moderne »).

Et cette dichotomie se retrouve jusque dans les personnages puisque le duo de héros est composé d’un personnage très actuel (le détective que l’on ne nomme pas) et d’un autre venu tout droit du passé, puisqu’il est inspiré d’un second couteau d’une série fasciculaire des années quarante (1940) totalement méconnues écrite par un auteur génial que personne ne connaît (j’ai pour seule information son pseudonyme).

Oui, mais voilà, contrairement à certains d’entre vous, j’ai conscience que la qualité ne vient pas avec le succès et qu’un auteur peut être très bon tout en étant totalement inconnu (la preuve : ledit auteur évoqué… la preuve : mézigue… non, je déconne… mais pas tant que ça).

Alors, oui, pendant que certains se plongent dans les temps jadis à travers l’œuvre de Maurice Leblanc, de Gaston Leroux, de Georges Simenon… moi, j’y file grâce à la plume d’Albert Boissière, René Byzance ou, encore, J.-A. Flanigham (ledit auteur inconnu).

Et, tandis que les mêmes, cherchant des romans policiers contemporains, se tournent vers Franck Thilliez, Jean-Christophe Grangé, Maxime Chattam, Olivier Norek, moi, je fais confiance à Pierre Euzet, Jean-Baptiste Ferrero, Jean-Pierre Ribat… et, ma pomme (car, oui, j’adore ce que j’écris).

Car, oui, vous pouvez voyager en prenant les autoroutes ou bien les petites routes de campagne pour arriver au plaisir de lecture…

Dans le premier cas, vous êtes peut-être certain d’arriver à destination, mais sans réelle surprise et à travers un trajet balisé.

Dans le second, l’incertitude quant à la destination est présente, certes, mais vous risquez de découvrir des paysages auxquels vous ne vous attendiez pas et, finalement, de préférer cette odyssée.

Choisissez votre façon de voyager et monter à bord de Titine, la vieille voiture du détective que l’on ne nomme pas, pour vivre une perambulation qui vous marquera à vie (dans le meilleur des cas) on que vous oublierez rapidement si jamais celle-ci vous a déplu (c’est le seul risque que vous encourez).

Alors, si vous aimez (ou non), les détectives, les écrivains à insuccès, les boxeurs, les pickpockets, le kung-fu, le heavy metal, l’humour, les assonances, les mises en abîme, les chiens, les vieilles voitures, Perpignan et ses environs, les tueurs en série (si c’est le cas, vous êtes bizarres), le passé, le présent, les chapelles, le cinéma asiatique, le magazine « HK Orient Extrême Cinéma », le pastis, le Lycée Clos Banet, les bottins barbus, certains gendarmes, certain policier, Cabestany, Saleilles… et plein d’autres choses encore, n’hésitez pas et plongez vous immédiatement dans : 

 

L’ASSASSIN EST PASSé A PASSA

Un tueur en série sévissant dans le Pays catalan, voilà qui, en soi, suffisait à éveiller l’attention du détective que je suis.

Que celui-ci soit expert en arts martiaux et qu’en plus, il s’inspire de scènes de mes films de kung-fu favoris était indéniablement une raison suffisante à me pousser à enquêter sur une affaire à laquelle personne ne m’avait convié.

Personne ?... Les messages codés laissés sur les victimes à mon attention semblaient démontrer le contraire.

Mais qui pouvait bien être ce meurtrier qui en savait si long sur mes goûts ?...

La seule information en ma possession pour remonter sa piste : l’assassin était passé dans le petit village de Passa…

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