7) Cinq heures, rue Pigalle de Charles Marcellus
Charles Marcellus est un des auteurs énigmatiques des éditions Ferenczi qu'une rumeur donnait comme un pseudo de Frédéric Dard, mais si l'on écoutait les rumeurs, tous les auteurs énigmatiques de l'époque étaient des pseudos du grand Frédéric Dard.
La rumeur a depuis été contredite et la lecture de ce titre nous permet de comprendre pourquoi.
Cinq heures, rue Pigalle :
Cinq heures, rue Pigalle, une voiture, deux morts par balles.
Le temps pour la police de faire les constatations d'usage, d'aller interroger le patron de la boîte de nuit proche, et un des corps s'est volatilisé.
L'inspecteur principal Méral a la lourde tâche de découvrir ce qu’il s’est réellement passé...
Le format court de 32 pages a les défauts de ses qualités. Rapidement lu, il faut aussi rentrer très vite dans l'histoire sinon on y entre jamais. Contrairement à un roman de 600 pages où l'on peut se permettre de débuter la lecture un mauvais soir, sans entrer dans l'histoire, en sachant que l'on aura le temps de s'y replonger un autre jour, ici, si l'on débute la lecture un mauvais soir, on la termine le même mauvais soir et donc, on passe à côté de l'ensemble du texte.
Cela a été mon cas et, du coup, j'aurai beaucoup de mal à préciser si ce fût la faute du style de l'auteur, celle de l'intrigue ou des personnages ou bien si, tout simplement, je n'ai pas choisi le bon soir pour un bon livre.
Au final, une lecture en demie-teinte. Il me faudra lire un autre roman de l'auteur afin de me faire un véritable avis sur la plume et les personnages de celui-ci.