Le mort se porte bien
Pour en savoir plus sur L. Frachet et sur son personnage le père Leboeuf, n’hésitez pas à lire la chronique sur « L’affaire des petits papiers ».
Le père Leboeuf est un inspecteur-chef à la retraite à qui la police fait parfois appel quand elle est dans la panade.
Mais cette fois-ci, ce n’est pas la police qui demande son aide :
Le mort se porte bien : Le père Lebœuf, inspecteur-chef de la Sûreté à la retraite, est dérangé chez lui par un fondé de pouvoir d’une agence d’assurance venu réclamer son aide dans un dossier épineux : Un homme ayant contracté une assurance sur la vie à hauteur de dix millions de francs vient de se noyer au cours d’une partie de pêche, la veille de la seconde échéance. La coïncidence laisse supputer à l’employé que, derrière l’accident, se cache un suicide, ce qui rendrait caduc ledit contrat et ferait économiser à ses patrons une petite fortune. La curiosité et la promesse d’une belle prime décident le vieil enquêteur qui va rapidement constater que la mort du client n’est due ni à un suicide ni à un accident…
Le père Leboeuf est sollicité pour mettre un terme à une probable arnaque à l’assurance.
Un homme s’est assuré pour la vie à hauteur de 10 millions et meurt juste avant de régler la seconde échéance. Cette coïncidence incite l’agent à demander de l’aide au Père Leboeuf afin de démontrer qu’il s’agit d’un suicide.
L’ancien policier accepte de la mission et se rend sur place pour constater que la veuve n’a pas l’air si éplorée que cela et qu’elle est sur le qui-vive. Il n’en faut pas plus pour convaincre l’enquêteur qu’il y a anguille sous roche.
Bon, comme toujours dans ce genre de courts textes (pas tout à fait 9 000 mots), l’intrigue n’est pas l’intérêt principal de l’histoire. Heureusement, car, j’aurais été fort déçu par la pirouette finale qui, comme je l’ai déjà décrié sur les toits, a été bien trop usitée. S’il s’était agi d’un roman de plusieurs centaines de pages, j’aurais crié au scandale. Seulement, voilà, pour une intrigue rapide qui nécessite une résolution rapide, j’admets cette solution de facilité.
Pour le reste, le texte est agréable à lire, et le personnage sympathique. L’auteur mène son histoire rondement et efficacement.
Au final, un bon petit moment de lecture auquel on reprochera l’astuce finale.