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Loto Édition
1 octobre 2017

Paris va mourir

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Francis Ryck, je ne connaissais pas avant de tomber sur ce roman. Pourtant, auteur faisant partie de la vague du néo-Polar, dont plusieurs romans ont été adaptés au cinéma, ayant nourri la fameuse « Série Noire » de 18 titres, j’aurais dû connaître.

Voilà chose faite, désormais, avec « Paris va mourir ».

Paris va mourir : Paris en proie à une vague d’attentats terroristes ! Dans un Paris où la population sombre lentement dans la psychose, les services secrets sont sur les dents : il leur faut à tout prix arrêter une série d’attentats qui transforme la ville lumière en ville morte. Pourtant, infiltré au cœur d’une cellule terroriste, Roc se retrouve face à un dilemme moral : que faire de tous ces jeunes endoctrinés qu’il trouve sur son chemin ? Les livrer à la justice pour satisfaire ses supérieurs ? Ou les protéger au maximum d’eux-mêmes, et remonter, lentement, la tête du réseau, au risque de se retrouver face à des réponses désagréables ?

À la lecture de ce roman, ce qui frappe, en premier lieu, c’est la résonance immédiate avec les événements récents. Des attentats, à Paris, des explosions, des morts, une cellule terroriste...

On pourrait imaginer que l’auteur vient d’écrire ce roman, mais il n’en est rien. Francis Ryck est mort en 2007 et « Paris va mourir » a été publié en 1969...

Ce n’est donc pas à des terroristes islamistes que l’auteur va avoir à faire, mais bien à des terroristes rouges.

Francis Ryck nous conte donc l’infiltration de Roc, un agent secret qui va prendre la place d’un homme chargé par une organisation terroriste de faire un rapport sur leur cellule française. Celle-ci est composée de 4 jeunes gens, deux hommes et deux femmes et du chef de la cellule.

À aucun moment, ni le personnage principal, ni l’auteur, ne condamnent réellement les agissements de ces terroristes qui, sous couvert de défendre des idées, assassinent lâchement des innocents à l’aide d’engins explosifs.

Plus encore, Roc semble se prendre d’affection pour ce quatuor que l’auteur présente comme des personnes volontaires qui se sont juste trompés de méthode (pas forcément de combat). L’attitude de Roc à leur égard n’est d’ailleurs aucunement équivoque. Cependant, il fera tout pour dissoudre la cellule et punir les vrais responsables.

Au final, un roman qui entre en résonnance d’une terrible façon avec une actualité omniprésente, mais qui, à mon sens, n’offre pas des personnages forts et ne possède pas une qualité de plume ou de narration suffisante pour en faire un bon roman. Cependant, il se lit rapidement et sans déplaisir et les images que la première scène fait renaître en nous et les mauvais souvenirs qu’elle évoque le rendent tout de même marquant.

N.B. Il est à noter le travail des éditions French Pulp qui rééditent des romans de la littérature populaire. La seule chose que l’on pourrait leur reprocher, c’est de prendre un nom anglo-saxon pour défendre la littérature française, mais ils s’en expliquent sur leur site.

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